tag:blogger.com,1999:blog-67771536164052980932024-03-19T09:48:19.181+01:00Ainsi va le monde !par Henri Weill
(@HenriWeill)Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comBlogger2002125tag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-55528864618487305282024-03-13T09:26:00.002+01:002024-03-13T18:23:54.237+01:00Disparition à 102 ans de l’amiral Philippe de Gaulle<span style="font-family: arial; font-size: medium;">Un titre de presse résumait il y a quelques années Philippe de Gaulle « Entre père et mer ». Porter un nom célèbre, l’assumer et exister. Ce qui n’a jamais été aisé. </span><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Mort cette nuit à l’Institution nationale des Invalides (INI) à Paris, à l’âge de 102 ans, l’amiral qui fut après sa carrière militaire sénateur de Paris (1986-2004) m’avait accordé en 2019 une interview publiée dans <i>La Cohorte</i>*. Extraits. <br /></span><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw_oAHfoYH-zUiH-MRcKpW6UwJiTLWKbRGxjpPcsGIvv9sqkqv5cj0nXTniyc3-YHoRgW4XRpwOkt8kzQqNJQEEB2WpeOrGP0II2adW4_Krsl4yh4vfx0udZFy-tIz7JUnDZVLJwzqGtmnPN2w6s_CqCHVpng_zX8ckm5T6MLJB6DjSHEIt3Y69T267H0/s363/BC_et_degaulle_(cropped)%20(1).jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="363" data-original-width="254" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw_oAHfoYH-zUiH-MRcKpW6UwJiTLWKbRGxjpPcsGIvv9sqkqv5cj0nXTniyc3-YHoRgW4XRpwOkt8kzQqNJQEEB2WpeOrGP0II2adW4_Krsl4yh4vfx0udZFy-tIz7JUnDZVLJwzqGtmnPN2w6s_CqCHVpng_zX8ckm5T6MLJB6DjSHEIt3Y69T267H0/s320/BC_et_degaulle_(cropped)%20(1).jpg" width="224" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">@Wikipedia</span></td></tr></tbody></table><br /><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><b>De Gaulle est-il un nom difficile à porter ? </b><br />Très difficile. Je ne croyais pas que cela serait si compliqué. J’aurais vécu mieux si mon père n’avait pas eu la dimension qu’il a prise.<br /><b><br />Tout au long de votre vie, vous avez été le fils de… </b><br />Oui. Et puis, j’ai vécu camouflé. Camouflé pour des raisons de sécurité J’étais en ligne tout le temps, mais personne ne pouvait jamais le dire. </span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">J’ai été à la 2ème division blindée comme fusilier-marin. C’est à moi, en août 1944, que la garnison allemande de la Chambre des députés s’est rendue. C’est d’ailleurs par erreur qu’on m’y avait envoyé. J’y suis allé tout seul, les Allemands étaient plusieurs centaines, j’étais au milieu d’eux et je leur ai dit de se rendre. C’est l’une des seules fois où j’ai le plus risqué ma vie. S’ils avaient su que j’étais le fils de de Gaulle, ils m’auraient descendu. J’aurais disparu dans la cave, on ne m’aurait plus jamais vu.<br /><br /><b>Diriez-vous que vous avez souffert de la figure tutélaire de votre père ? </b><br />Ah oui… Enfin, je n’ai pas à me plaindre. Mais cela a été très difficile. De tout petit à après. Car mon père n’était pas commode et ma mère n’était pas du genre à cajoler les petits très longtemps.<br /><b><br />Vote père, vous le vouvoyiez ? </b><br />Oui, toujours. Même mes parents se vouvoyaient. Quelquefois ils se disaient « tu », mais généralement ils se vouvoyaient. Et dans ma famille, les garçons vouvoyaient les filles, entre frères et sœurs et cousins…<br /><br /><b>Mais en 68, vous n’hésitez pas à dire à votre père : « Votre règne est fini » ? </b><br />Oui, je lui ai dit. J’étais le seul. Peut-être ma mère lui a-t-elle fait entendre. Moi, à ce moment-là, je n’avais pas d’affectation. Je venais de quitter la première frégate informatisée qui existait dans la Marine française. C’est moi qui ai commandé la première et l’ai mise en service. J’étais entre deux affectations. Ce que j’ai vu m’a fait comprendre que les gens n’étaient plus pour lui. <br /><b><br />Alors il vous a répondu « ne me décourage pas » ? </b><br />Il était furieux, il voulait me foncer dessus. Je lui ai dit à deux reprises « votre règne est fini ». </span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">« Peut-être vous allez prendre des modalités et d’ailleurs il faut en prendre, mais votre règne est fini. Dix ans, les Français ne supportent pas, même si c’est parfaitement injuste, c’est comme ça. Vous n’en tirerez rien. » Cela a commencé avec Giscard d’Estaing qui disait que mon père voulait supprimer le Sénat, ce qui était tout à fait inexact, parce que mon père a fait du président du Sénat le deuxième personnage de l’Etat. <br /><br /><b>Dans vingt ans, dans trente ans, quelle image voulez-vous qu’il reste ou aimeriez-vous qu’il reste de votre père ? </b><br />Celle de celui qui a restitué l’Etat à la France.<br /></span><br /> </div><div><span style="font-family: arial; font-size: x-small;">* Magazine de la Société des membres de la Légion d'honneur (SMLH)</span></div>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-26045342236728485652024-02-24T12:04:00.001+01:002024-02-24T12:04:52.014+01:00Les futurs chefs de corps de la Légion<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFcY6yYik8LoF8tnOC1AzRtjfklu5lKtkLBvFKJ-dZJFm-8crRvbrVHKLF1WmEaMulvm94gNplragzGuoUGUYi4U71xVJhMuLiz5mVBcGTEeuAwh5AlZSEN8w_8KFP80VKbnQIEmwBCAyc81Rq5THpBiSVufEzKmFB24mg-W8FOPLNZ4z1z-0UxNLZUAU/s205/Photo%20LE.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="205" data-original-width="204" height="205" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFcY6yYik8LoF8tnOC1AzRtjfklu5lKtkLBvFKJ-dZJFm-8crRvbrVHKLF1WmEaMulvm94gNplragzGuoUGUYi4U71xVJhMuLiz5mVBcGTEeuAwh5AlZSEN8w_8KFP80VKbnQIEmwBCAyc81Rq5THpBiSVufEzKmFB24mg-W8FOPLNZ4z1z-0UxNLZUAU/s1600/Photo%20LE.png" width="204" /></a></div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Le 2ème REP, les 2ème et 3e REI, la 13ème DBLE et le GRLE changeront de chef cet été. A Calvi, c’est le colonel Raphaël Oudot de Dainville actuellement à la division plans/programmes de l’état-major de l’armée de terre qui succédera au colonel Baptiste Thomas à la tête du 2e Régiment étranger de parachutistes.<br />A Nîmes, le lieutenant-colonel Thomas Miailhes, en poste à l’état-major de la 6e Brigade légère blindée prendra le commandement du 2e Régiment étranger d’infanterie.<br />A Kourou, c’est le colonel Jean-Luc Grossin, jusqu’à l’été au commandement des forces terrestres (division capacités-Scorpion), qui sera en charge du 3e Régiment étranger d’infanterie.<br />Sur le Larzac, le colonel Benjamin Brunet va commander la 13ème Demi-brigade de Légion étrangère. Celui-ci est en poste à Paris à la division performance/synthèse de l’état-major de l’armée de terre. Enfin, le lieutenant-colonel Jean-Philippe Dieulangard dirigera le Groupement de recrutement de la Légion étrangère (Fontenay-sous-bois) dont il est actuellement le n° 2.</span>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-36904240774621510302024-02-22T16:44:00.002+01:002024-02-22T16:44:59.655+01:00Les étrangers<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRg5v_AJFrxth_NsB1mmnMINHnhq1vpMwGHNc7-6eRzzGfnSdSdAMuTIK0wnlwh6A7uk7QkXYUAmIQ1lO0q185iS2J8uUVKOauQQ44iIJx5e3wKifmC9fRZiwz-2SfJMKg4kb7O9-z3_z2m1cxEfPYA8R9tVmWeG3W7pu8cXmug8J0229r6dseMfaDG8A/s2400/Photo%20L%C3%A9gion.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="2400" height="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRg5v_AJFrxth_NsB1mmnMINHnhq1vpMwGHNc7-6eRzzGfnSdSdAMuTIK0wnlwh6A7uk7QkXYUAmIQ1lO0q185iS2J8uUVKOauQQ44iIJx5e3wKifmC9fRZiwz-2SfJMKg4kb7O9-z3_z2m1cxEfPYA8R9tVmWeG3W7pu8cXmug8J0229r6dseMfaDG8A/s320/Photo%20L%C3%A9gion.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">@Capture d'écran</span></td></tr></tbody></table><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Hier, 80 ans jour pour jour après sa mort, Missak Manouchian est entré au Panthéon accompagné de son épouse Mélinée. Les cercueils ont notamment été portés par des légionnaires de la 13e DBLE, régiment titulaire de la Médaille de la Résistance (avec rosette). Une homologie : des étrangers engagés au service de la France portant des étrangers qui sont morts pour la France.</span></div>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-34212242722398944252024-02-21T17:57:00.002+01:002024-02-21T17:57:57.537+01:00Disparition de Josette Molland, résistante<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6pTxhATOxHfkwNgqifsmXRbHKgCHbGIjmRSptwWwkvTeN_DYD0XpVDrGA1WWgOXDhIwf_jwrxWwzLFUYWU54J9baI8mH-oelbbtdI59UhPztQvhmysCW9E6wgGfcyhHpkQN_1WyhtchS6nYWlsZGb2LTVDcR-ljLi9TxbT7Z3NNCwFyb-_KTPg5UkjQg/s1280/DATA_ART_12997502-0H5iIDyx.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="746" data-original-width="1280" height="187" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6pTxhATOxHfkwNgqifsmXRbHKgCHbGIjmRSptwWwkvTeN_DYD0XpVDrGA1WWgOXDhIwf_jwrxWwzLFUYWU54J9baI8mH-oelbbtdI59UhPztQvhmysCW9E6wgGfcyhHpkQN_1WyhtchS6nYWlsZGb2LTVDcR-ljLi9TxbT7Z3NNCwFyb-_KTPg5UkjQg/s320/DATA_ART_12997502-0H5iIDyx.webp" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">@</span><span style="font-size: xx-small;">Mairie de Nice</span></td></tr></tbody></table><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br />Matricule 52613 à Ravensbrück. Josette Molland qui vient de disparaître dans les Alpes-Maritimes à l’âge de 100 ans a tout connu </span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial;">durant la Seconde Guerre mondiale :</span><span style="font-family: arial;"> l’arrestation, la torture, le travail forcé, le manque de nourriture. En 1943, la jeune femme âgée de 20 ans rejoint la Résistance au sein du réseau Weidner (appelé également Dutch-Paris). L’étudiante aux beaux-arts de Lyon, qui veut être peintre, est arrêtée. Internée au fort de Montluc puis à Fresnes, elle ne parlera pas. Puis c’est l’Allemagne et Ravensbrück où 90 000 femmes et enfants périrent. Elle est ensuite envoyée au camp annexe d’Holleischen (aujourd’hui république tchèque). « Tous les matins, on pensait que c’était nos dernières heures » expliquait-elle. Elle survivra à l'innommable.</span></span><div><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial;">Le 5 mai 1945, Josette Molland était libérée. Elle pouvait enfin, retrouver ses pinceaux.</span></span></div>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-26900384627956438682024-02-16T15:50:00.001+01:002024-02-16T15:54:48.183+01:00La mort de Félix Faure<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkJcvHVNXurYPaEVIau53TS_poVkMR2Vlso_WYvoA4vO9f-FPjMsl63n4HmEFfAWV5bgLzv7TaUB2L4W1Yb5tKuk7InMjnmuAY5-OLob2vWXQagUey3YeQICMjyUDomZasdUXcAfKMhpLIRtXIFJ82z6SAjmELQl9Lun7vBwrevvXm-D7tbI7KidUF0sE/s662/Felix_Faure.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="662" data-original-width="480" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkJcvHVNXurYPaEVIau53TS_poVkMR2Vlso_WYvoA4vO9f-FPjMsl63n4HmEFfAWV5bgLzv7TaUB2L4W1Yb5tKuk7InMjnmuAY5-OLob2vWXQagUey3YeQICMjyUDomZasdUXcAfKMhpLIRtXIFJ82z6SAjmELQl9Lun7vBwrevvXm-D7tbI7KidUF0sE/s320/Felix_Faure.jpg" width="232" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Portrait de Félix Faure @Wikipedia</span></td></tr></tbody></table><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br />Il y a 125 ans aujourd’hui mourrait Félix Faure. Cet ancien tanneur, républicain modéré était depuis le 17 janvier 1895, président de la République. Cause officielle de la mort : « douleur à la nuque puis « épanchement au cerveau » écrit le lendemain le quotidien « Le Gaulois » qui reconstitue en une les dernières heures du sixième président de la IIIe République. <br />En réalité, Félix Faure se trouvait en compagnie de Marguerite Steinheil, sa maîtresse. Une demi-mondaine de 30 ans. Lui, âgé de 58 ans, pour être à la hauteur aurait pris un aphrodisiaque qui lui fut vraisemblablement fatal. <br />Très vite la version officielle fut balayée. La rumeur circula que le président était mort des suites d’une fellation. Qu’un chansonnier traduisit ainsi : Il avait voulu être César, il ne fut que Pompée ». La jeune femme fut surnommée « La pompe funèbre ». Clémenceau qui n’avait aucun atome crochu avec Faure railla le défunt : « En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui. » (</span><span style="font-family: arial;">Avec RetroNews</span><span style="font-family: arial; font-size: medium;">).</span>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-30831553485402240132024-02-02T18:55:00.002+01:002024-02-02T18:56:08.166+01:00Le 44e RI, un régiment administratif<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKfGLX_g6Nnbt-UEXRBBk1yfAe0nwIuvuJMHlbRZFvJSfUjuh12Rab-Xl7hALBixfkW-_yRzawE-Gnoc2iTPHY-kPCCDhSdpeJfO9OsqtLrn0nobcmfVzt_JFcWFKj6aWc9H6eikZh_QAmmHQfc98xdkoq7Qd72y4NLQ_MgwpaMRS8B5Qkz-DhJ_uVFSE/s800/Photo%2044.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="418" data-original-width="800" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKfGLX_g6Nnbt-UEXRBBk1yfAe0nwIuvuJMHlbRZFvJSfUjuh12Rab-Xl7hALBixfkW-_yRzawE-Gnoc2iTPHY-kPCCDhSdpeJfO9OsqtLrn0nobcmfVzt_JFcWFKj6aWc9H6eikZh_QAmmHQfc98xdkoq7Qd72y4NLQ_MgwpaMRS8B5Qkz-DhJ_uVFSE/s320/Photo%2044.jpg" width="320" /></span></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: xx-small;">@Linkedin/DGSE</span></td></tr></tbody></table><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br />Le colonel Charles de la Chateigneraie de Saint-Foix est le premier chef de corps du 44e régiment d’infanterie de ligne. Successeur du régiment d’Orléans. Au gré des époques, il deviendra 44e demi-brigade de première ou deuxième formation, sera dissous en 1923, recréé en 1939, dissous un an plus tard. L'unité est recréée par changement d'appellation du 89e bataillon des services et devient, le 1er février 1987, le régiment support de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Assurant la gestion des personnels militaires y servant (hors service action). Le 44e RI s’est vu remettre la fourragère de la médaille militaire le 17 janvier 2012, puis celle de l’ordre de la Libération le 17 septembre 2018 (voir post du 10 septembre 2018).</span>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-18222072168918344712024-01-31T15:23:00.002+01:002024-01-31T15:24:10.421+01:002024, des commémorations en trois temps pour la Légion<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA6HmHC98SvUJkQLKDcnyxPCsMMdfqQeNXLoXHtDOoEaXiJ0ZgQMiXI0qn3nkV-JAqjN9ZmyC7I4ulm4aT9QVwdlO2LQQ4Ty9tt5-CtSoDBguC42mzoORaP8O98kUktp9hSitUGxv-v4qboY0H_bqdm1kLifH870ZsTyVDiNvfqOeTslzsdVKmq2TvT_w/s264/10-photos-legionnaires-64%C3%A8me-crale-indochine-1947.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="264" data-original-width="264" height="264" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA6HmHC98SvUJkQLKDcnyxPCsMMdfqQeNXLoXHtDOoEaXiJ0ZgQMiXI0qn3nkV-JAqjN9ZmyC7I4ulm4aT9QVwdlO2LQQ4Ty9tt5-CtSoDBguC42mzoORaP8O98kUktp9hSitUGxv-v4qboY0H_bqdm1kLifH870ZsTyVDiNvfqOeTslzsdVKmq2TvT_w/s1600/10-photos-legionnaires-64%C3%A8me-crale-indochine-1947.jpg" width="264" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><h1><span style="font-size: xx-small; font-weight: normal;"><span>1947 Indochine </span>@DR</span></h1></td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><span style="line-height: 107%;">Pour la Légion étrangère cette année olympique s’organisera
en trois temps. Commémoration tout d’abord du départ d’Extrême-Orient, il y a
70 ans. Où la Légion a été présente de 1883 à 1954. « Où également,
rappelle le général <span style="background: white; color: #212529;">Youchtchenko</span>
son actuel commandant dans le magazine <i>Képi blanc</i>, </span>12 602 légionnaires
dont 10 483 pour la seule guerre d’Indochine (1945-1954) ». Camerone,
le 30 avril sera également l’occasion de rendre hommage aux survivants. Enfin, au
mois d’août sera célébrée la libération de la France à laquelle la Légion a contribué.</span><o:p></o:p></p>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-91906618174656320962024-01-14T19:53:00.002+01:002024-01-14T19:53:32.617+01:00L'ancien nageur de combat devenu roi<p><span style="font-family: arial; font-size: large;"></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg26Y73BGboMQIn_yVyO02ZrkS2tAKqCGI0DVCnPprUKw-TdLwWx8Hv2fRByR-G2AeGT5oKPs5rEhExNrWbu4G0XobW0-evm54l5jInp7XunpdCNvBOJvhu_mgReBPb4q0L1XZ4142goOQCzaTTVHIlUP2x3thanG0GCzd-Exx2qMuOY9jDR0fR8cXbe7U/s4032/Photo%20DK.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg26Y73BGboMQIn_yVyO02ZrkS2tAKqCGI0DVCnPprUKw-TdLwWx8Hv2fRByR-G2AeGT5oKPs5rEhExNrWbu4G0XobW0-evm54l5jInp7XunpdCNvBOJvhu_mgReBPb4q0L1XZ4142goOQCzaTTVHIlUP2x3thanG0GCzd-Exx2qMuOY9jDR0fR8cXbe7U/s320/Photo%20DK.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">@capture d'écran</span></td></tr></tbody></table><p></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial;"><i>Store øjeblikke</i>, c’est-à-dire « Des moments forts » titrait cet après-midi la chaîne de télévision danoise TV2. Moments forts après l’arrivée sur le trône du Danemark de Frederik X. Fils de Margrethe II qui aura régné durant cinquante-deux ans et du comte Henri de Monpezat (devenu prince), décédé en 2018. </span><span style="font-family: arial;">Le nouveau souverain danois, 55 ans, a effectué sa formation militaire dans les trois armes et a été, en particulier, nageur de combat au sein du <i>Froemandskorpset</i>. Il est aujourd’hui vice-amiral.</span></span></p>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-29073452254616478092024-01-10T14:36:00.007+01:002024-01-10T14:51:06.610+01:00Disparition de l'un des derniers combattants français de Bir Hakeim<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAoXPajsaD6mjNKYdc4PfbZ5Vjg8kS1ycrPIFkF-HLqaEIdLdHX2lhtKGHJSFAxdJjA8EqDijz0KGOKBaEyC6EPauXerZQLbI09WdEK3Exe6_fXO-8ZSqwHQ64_O_c8bih_dWUpHCYrobzBfUr2NGUAuvFaHIniMwjJpjLYv82i0NBB16lwWDVDWVEpUo/s590/Paul%20Vigand.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="590" data-original-width="590" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAoXPajsaD6mjNKYdc4PfbZ5Vjg8kS1ycrPIFkF-HLqaEIdLdHX2lhtKGHJSFAxdJjA8EqDijz0KGOKBaEyC6EPauXerZQLbI09WdEK3Exe6_fXO-8ZSqwHQ64_O_c8bih_dWUpHCYrobzBfUr2NGUAuvFaHIniMwjJpjLYv82i0NBB16lwWDVDWVEpUo/s320/Paul%20Vigand.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">@DR</span></td></tr></tbody></table><p></p><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Sur cette photo Paul Alexis Vigand, qui vient de mourir à l’âge de 102 ans, a un faux air de Serge Ravanel, Compagnon de la Libération qui, à la tête de ses FFI, libéra Toulouse. Lui fit la guerre dans la Résistance extérieure. Au sein de l’artillerie de la France libre (1er RA). <br />Le jeune homme n’a pas 19 ans lorsqu’il quitte la France en bateau pour rejoindre l’Angleterre. C’était le 20 juin 1940. Ce futur sous-officier fait donc partie des premiers à rejoindre l’armée de Gaulle en voie de constitution. Il participe ensuite à toutes les batailles de la 1ère DFL : Erythrée, Syrie, Libye, Egypte, Tunisie, Italie, France. Blessé en septembre 1941 au cours des opérations au Levant, Paul Alexis Vigand est cité à l’ordre de la Brigade à Bir-Hakeim en 1942, puis une seconde fois à l’ordre de la division le 9 juillet 1944, en Italie. « Mon père ne se vantait jamais de quoi que ce soit » raconte l’un de ses fils. « C’était un héros ordinaire… ».</span><br /> Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-3079216665030150622024-01-03T13:10:00.005+01:002024-01-17T16:51:21.122+01:00Disparition de Michel Cherrier, vétéran de la Seconde Guerre mondiale<span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /><br /></span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYQg6vBc01gciHHrWFc2l3yvlKxvsGiEev6Y-lxv9DXi_QL4qD6yF2vUG4M-E30NjX3aTNd7YLkTjttYBr0JVKf1MV6W-jQy4wC9aE9mR6REZY3yd7K5T8h2dsO8l7_IwDx-l_KIS3DjktpTceKVyK9srtVZRYcHK8TrDH-cwzfWGJS5LYI347vr9o6FQ/s2003/Photo%20Luc.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2003" data-original-width="1335" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYQg6vBc01gciHHrWFc2l3yvlKxvsGiEev6Y-lxv9DXi_QL4qD6yF2vUG4M-E30NjX3aTNd7YLkTjttYBr0JVKf1MV6W-jQy4wC9aE9mR6REZY3yd7K5T8h2dsO8l7_IwDx-l_KIS3DjktpTceKVyK9srtVZRYcHK8TrDH-cwzfWGJS5LYI347vr9o6FQ/s320/Photo%20Luc.jpg" width="213" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">@</span><span style="font-size: xx-small;">Facebook</span></td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Ancien combattant de la France libre, Michel Cherrier, qui aurait fêté le 23 février son 103e anniversaire, est mort hier à Luc-sur-mer (Calvados). Son parcours ressemble à celui de centaines d’autres hommes qui ont choisi de rejoindre la France libre.<br />Ce normand est ouvrier boulanger en 1942 à Caen. Il a 21 ans. Il est décidé à rejoindre la France libre. Un an auparavant, il avait déjà essayé, sans succès. En train, il arrive dans les Pyrénées qu’il franchit, seul et sans équipement particulier. La neige est abondante. Il a avec lui une hache afin de donner l’illusion qu’il est bûcheron. Le 17 décembre, il est arrêté par la police franquiste. S’ensuit un parcours habituel : prison de Lérida puis camp de Miranda. Placé à la fin du printemps 43 en résidence surveillée, il réussit à s’enfuir, à rejoindre le Maroc et à s’engager au sein de la marine. </span><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Michel Cherrier, une fois la paix revenue travaillera ensuite comme boulanger à Luc-sur-Mer (Calvados).</span></div>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-86546353268989164392024-01-01T11:38:00.001+01:002024-01-01T11:38:32.672+01:00Le meilleur pour cette nouvelle année<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOgAhjdBCZcDYdy1lR1gpoSwfsgWdwhPGmH9IIarAThtG6oNK3Hvm53aR8-s7KKpFLKSNgavPj0nhGlgTk9eUGaBafiez5VAEQy7AsBpyhlUX4LjEumeYgSA5V25kjP4gOMuJT6F4_Q46pHMU_9kU1Wu0gFjFPzF9ksM8Tf4vZtvd8wF2NIpCAuMzZhZM/s900/md_90480.gif" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="900" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOgAhjdBCZcDYdy1lR1gpoSwfsgWdwhPGmH9IIarAThtG6oNK3Hvm53aR8-s7KKpFLKSNgavPj0nhGlgTk9eUGaBafiez5VAEQy7AsBpyhlUX4LjEumeYgSA5V25kjP4gOMuJT6F4_Q46pHMU_9kU1Wu0gFjFPzF9ksM8Tf4vZtvd8wF2NIpCAuMzZhZM/s320/md_90480.gif" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">@ Atelier Rosemood</span></td></tr></tbody></table><br /><p></p>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-19363370824360860982023-12-31T14:18:00.001+01:002023-12-31T14:18:56.524+01:00La promotion de la Légion d’honneur distingue des personnels et des policiers intervenus lors de l’attentat d’Arras<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiknrn4OdYouJZoZv5aTt7vcyYr9iXB29xTT_QCgMsJrBqRJeJuaR6tjDkbcgRbJ_ndP4XB6wOdRSkVfw-LAG8lodoJlKyyw2woVA8Wsr6ipYsyLtOLAINaUzpnN2YpeQlLV1PoAfNmKiEJz-SaoBDZqV4y8cx84qNeCQH61IeGnCyZ_4G6OXHVbhPad-k/s373/Photo%20LH.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="223" data-original-width="373" height="191" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiknrn4OdYouJZoZv5aTt7vcyYr9iXB29xTT_QCgMsJrBqRJeJuaR6tjDkbcgRbJ_ndP4XB6wOdRSkVfw-LAG8lodoJlKyyw2woVA8Wsr6ipYsyLtOLAINaUzpnN2YpeQlLV1PoAfNmKiEJz-SaoBDZqV4y8cx84qNeCQH61IeGnCyZ_4G6OXHVbhPad-k/s320/Photo%20LH.jpg" width="320" /></a></div><p></p><br /><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Onze personnes qui sont intervenues lors de l’attentat d’Arras, qui a coûté la vie, le 13 octobre dernier à un professeur Dominique Bernard, figurent dans la promotion dite du 1er janvier de la Légion d’honneur, publiée exceptionnellement un 31 décembre. Cinq membres du personnel de la cité scolaire Gambetta-Carnot et six policiers ont été faits chevalier. Une distinction reçue, à titre posthume, après l’attaque, par l’enseignant </span><span style="font-family: arial; font-size: medium;">« tué dans l’accomplissement de son devoir » (article R26 du code de
la Légion d’honneur).</span><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br />Cette promotion civile a été attribuée à 352 femmes et hommes (à parité). <span style="background-color: #fdfcfc;">Soit 287 chevaliers, 45 officiers, 14 commandeurs, 4 grands officiers et 2 grand’cr</span><span style="background-color: #fdfcfc;">oix.</span></span>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-56528333381027138702023-12-24T12:34:00.002+01:002023-12-24T12:34:32.281+01:00La saut vers la liberté<p><span style="font-family: arial; font-size: medium;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2DxYX0MYzCYccBjuXyrhSAqFolTuwSomWbLDoIGJLGLwTmAY7YPf9iGNe3P9vHaZAeBlyGR8egTIsP1Cd-HK-WpLku1YIzW7uBckzij4hKguRR9ZYmLkSp2kjCwH6xDiZgpNvzgGiUdW5cmBQzpbVZL5YQjMCz2MZ8O7GaK9FZ18YB-htDF2d_tirUpM/s1294/pat.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1294" data-original-width="758" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2DxYX0MYzCYccBjuXyrhSAqFolTuwSomWbLDoIGJLGLwTmAY7YPf9iGNe3P9vHaZAeBlyGR8egTIsP1Cd-HK-WpLku1YIzW7uBckzij4hKguRR9ZYmLkSp2kjCwH6xDiZgpNvzgGiUdW5cmBQzpbVZL5YQjMCz2MZ8O7GaK9FZ18YB-htDF2d_tirUpM/s320/pat.jpg" width="187" /></a></div><br /><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Le journaliste Patrice Romedenne est l’auteur de ce roman « Le saut vers la liberté » (Plon) qui suit le parcours de Conrad Schumann, policier est-allemand, qui le15 août 1961 à Berlin, saute au-dessus des barbelés qui marquent la frontière avec l’ouest alors que le mur est en train de prendre forme. Un photographe présent signera une photo qui fera immédiatement « le buzz ». Une notoriété difficile à vivre. En 1998, Conrad Schumann se pendra. <br />J’ai gommé cette fin tragique, imaginé qu’en ce mois de décembre 2023, l’ex « vopo »* vit toujours et a écrit à Patrice Romedenne. Voici sa lettre.</span><div><span style="font-family: arial; font-size: x-small;"><br /></span><div><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: x-small;">*Volkspolizei-Bereitschaften </span><br /><br /><i><span style="font-size: medium;">Monsieur Romedenne,</span></i></span></div><div><span style="font-family: arial;"><i><span style="font-size: medium;"><br />Je suis un homme seul. Désespérément seul. Cela peut vous paraître étonnant, vu la notoriété qui est mienne depuis ce 15 août 1961. Et qui est entretenue par les journalistes du monde entier chaque année. Encore, avant-hier, j’ai fait une visioconférence avec un journaliste éthiopien. Cela me maintient en forme. Il ne se passe pas, en effet, un mois sans que l’un de vos confrères ne me pose toujours les mêmes questions. Autant vous dire que j’utilise toujours le même canevas dans mes réponses. </span><br /><span style="font-size: medium;">Je suis seul car Kunigunde mon épouse a franchi elle aussi un mur, celui de la mort, il y a vingt-cinq ans. Et qu’Erwin, mon fils, loin de moi, est en outre fort occupé. </span><br /><span style="font-size: medium;">Votre livre, dont j’attends et espère une traduction allemande, m’a été résumé par des voisins et amis, tous francophones. Et puis depuis dix jours, une jeune française qui parle un allemand délicieux a entrepris, avec dextérité, de me le lire en traduisant, en direct, telle une interprète. Elle y parvient aisément. Nous allons entamer le neuvième chapitre mais d’ores et déjà, je tiens à vous dire que j’aime le style de ce docu-fiction et la vivacité de votre écriture. En français, vous appelez cela un « roman » m’a dit Karine, ma lectrice. Comme elle aussi milite pour une traduction de votre ouvrage elle ne l’appelle plus que Sprung in die Freiheit. </span><br /><span style="font-size: medium;">Comme vous avez écrit avec discernement me semble-t-il sur mon jump d’il y a 62 ans et que ce que j’ai entendu me plaît, je voudrais vous faire une confidence. La nuit, en particulier, je rêve que la jeunesse russe franchisse ce mur intérieur et se révolte contre le potentat au pouvoir à Moscou, qui ressemble à notre stalinien Walter Ulbricht, qui était à la tête de l’Allemagne de l’Est lors de ma défection. Mais en plus sombre encore. </span><br /><span style="font-size: medium;">Si j’avais 20 ans aujourd’hui, irais-je combattre aux côtés des Ukrainiens ? Difficile à dire. Vous savez combien m’a pesé et continue de me peser cette notoriété. Mais si je pouvais utiliser celle-ci pour la mettre au service des Ukrainiens… </span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Voici, cher Patrice Romedenne ce que je pouvais vous dire. </span><br /><span style="font-size: medium;">Sachez que ma porte vous est ouverte. </span><br /><span style="font-size: medium;">Bonnes fêtes. </span><br /><br /><span style="font-size: medium;">Conrad Schumann</span></i></span></div></div>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-38826091382465521062023-12-23T14:26:00.000+01:002023-12-23T14:26:12.094+01:00Vitty a disparu<br /><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWTcPQXoAAMRSH6CJMCH0BSl8QN4MZpuHj9l2O1I38pYuIB2dOVkuRO2MEsADHKBb7ISeWDxVrpX1my8q2H666vGZaJy8TK_X10Mx1jYnSz2e4EuiHvrRplGDHDKcBEmk7TiLmuOsRVVRHawNcsaIV36dcYQQbk8Qef1_T-8yYKU5w3GcFWXVnOz1Ccdg/s1000/yvette-gaussen--.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="1000" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWTcPQXoAAMRSH6CJMCH0BSl8QN4MZpuHj9l2O1I38pYuIB2dOVkuRO2MEsADHKBb7ISeWDxVrpX1my8q2H666vGZaJy8TK_X10Mx1jYnSz2e4EuiHvrRplGDHDKcBEmk7TiLmuOsRVVRHawNcsaIV36dcYQQbk8Qef1_T-8yYKU5w3GcFWXVnOz1Ccdg/s320/yvette-gaussen--.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: arial; font-size: medium;">- J’ai appris que tu frayais avec des miliciens et des Allemands.<br />- Non papa, je suis dans l’Armée secrète.<br />- Et moi je suis aux FTP (Francs-tireurs et partisans)...<br />Ce dialogue singulier entre Yvette Gaussen et son père se déroule fin 1943 ou début 1944. Il a été rappelé par le général Bachelet lorsque l'ancien inspecteur général des armées a remis la Légion d’honneur à Yvette Gaussen en avril 2016. A 17 ans, lorsque<i> Vitty </i>(son pseudonyme) s’engage dans la Résistance et infiltre la Milice en Haute-Savoie afin de « détricoter des opérations ennemies » comme le rappelait, il y a sept ans, le quotidien <i>Le Dauphiné</i>. <br />Yvette Gaussen la discrète, vient de disparaître à Veyrier-du-Lac. Elle avait 98 ans. Elle était l'un des derniers acteurs de la résistance intérieure (voir post du 14 décembre).</span>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-58449660911573653132023-12-18T18:03:00.000+01:002023-12-18T18:03:09.115+01:00Gérard Depardieu, la Légion d'honneur et la Grande chancellerie<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOVCzShc7e5OFUgTzqI-Efu7WEtEysKTRzJTRU8RinALHIO9FYEi0_w_a32BfnXTdfVWj3IPWkEP_llAbBzGtod-W4N-ZqH4tkTLtpgFMwwjEVaxpt_NxjzTrwocnQ1d_GqHGgdvQroTrv_8pjvyRHi9vfQ3xJ3CIB0BzEsHjNAVBB7k49zlATab12mYo/s789/Photo%20GCLH.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="408" data-original-width="789" height="165" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOVCzShc7e5OFUgTzqI-Efu7WEtEysKTRzJTRU8RinALHIO9FYEi0_w_a32BfnXTdfVWj3IPWkEP_llAbBzGtod-W4N-ZqH4tkTLtpgFMwwjEVaxpt_NxjzTrwocnQ1d_GqHGgdvQroTrv_8pjvyRHi9vfQ3xJ3CIB0BzEsHjNAVBB7k49zlATab12mYo/s320/Photo%20GCLH.png" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br />Si, comme l’a annoncé vendredi sur France 5, la ministre de la culture Rima Abdul Malak « un conseil de l’ordre de la Légion d’honneur va se réunir et engager une procédure disciplinaire pour décider si (la Légion d'honneur de) Gérard Depardieu doit être suspendue ou pas, retirée complètement ou pas », le processus (confidentiel) est le suivant. L'intéressé est averti par le grand chancelier de l'ouverture d'une action disciplinaire à son encontre. Il lui est donné connaissance des pièces de son dossier. Ce dernier dispose alors d’un délai d’un mois précise le code de la Légion d’honneur, « pour fournir ses explications et sa défense au moyen d'un mémoire établi par lui ou par son avocat ». Ce délai peut être prolongé sur demande justifiée du légionnaire et ce dernier peut également être autorisé à présenter lui-même sa défense ou à se faire assister par un avocat.<br /><br /><b>Décision </b><br />Dans le cas où le conseil de l’ordre déciderait d’une exclusion, celle-ci doit être prise à la majorité des deux-tiers de ses membres (17). Enfin, précisons que l’article R105 dispose que « lorsque devant la gravité des faits reprochés au légionnaire, le grand chancelier estime que celui-ci ne saurait profiter des délais que nécessite l'instruction normale de sa cause pour continuer à se prévaloir de son titre de membre de la Légion d'honneur et des prérogatives qui s'y rattachent, il propose au grand maître (le président de la République), après avis du conseil de l'ordre, la suspension provisoire immédiate du légionnaire en cause, sans préjudice de la décision définitive qui sera prise à l'issue de la procédure normale ». <br /><br /><b>Précédent </b><br />Selon un proche du dossier, Gérard Depardieu aurait, quelques années après avoir été décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur (1996) reçu un blâme de la Grande chancellerie pour avoir eu un comportement déplacé envers des membres des forces de l’ordre après une contravention routière. Une sanction qui n’est pas rendue publique contrairement à la suspension et à l’exclusion définitive. Ces deux dernières sont prononcées par le président de la République et publiées au Journal officiel. L’exclusion définitive est automatique en cas de condamnation par les tribunaux pour crime ou peine supérieure à un an de prison ferme.<br /></span><br /><p></p>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-17953915174716373972023-12-17T12:36:00.000+01:002023-12-17T12:36:29.412+01:00Edith Piaf et son légionnaire<br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg7IPrsjWsPK7ABBjv18nKPDuKWevz42mloaKRviiK5A3k3kZv_TOGqPU_SMSUP_dVw8MPl4MeuCc_n2oLwOYzlmoeqcFQQFm5U_ng7WdUpE3IHhXNvMlfnYbWhcYcyr07rN_E9E0aNr3-NF6QKxZEfRLUO6GZZiRIY4Qve8aEIBuegVxJoVIVd36hoec/s4032/Photo%20L%C3%A9gion.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4032" data-original-width="3024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg7IPrsjWsPK7ABBjv18nKPDuKWevz42mloaKRviiK5A3k3kZv_TOGqPU_SMSUP_dVw8MPl4MeuCc_n2oLwOYzlmoeqcFQQFm5U_ng7WdUpE3IHhXNvMlfnYbWhcYcyr07rN_E9E0aNr3-NF6QKxZEfRLUO6GZZiRIY4Qve8aEIBuegVxJoVIVd36hoec/s320/Photo%20L%C3%A9gion.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">L'un des tableaux de la crèche @HW</span></td></tr></tbody></table><div><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial;">A la Légion, il est difficile d’envisager Noël sans une crèche. Laissant libre cours à l’imagination des képis blancs pour concevoir, un cadre, un récit. Une crèche créée sans budget mais avec détermination, malice et récupération de matériaux. Cette composition de la naissance de l’enfant Jésus n’est souvent que le dernier élément d’une scénographie. Le dernier acte d’une pièce, le dernier tableau d’une revue, la morale de l’histoire. Ainsi cette année au Groupement de recrutement de la Légion étrangère (GRLE) à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne).</span><br style="font-family: arial;" /><br style="font-family: arial;" /><b style="font-family: arial;">Edith Piaf et son légionnaire</b><br style="font-family: arial;" /><span style="font-family: arial;">Le récit a été construit autour de la relation qu’aurait pu avoir Edith Piaf avec un légionnaire. Une fiction qui conclut une année 2023 marquée par les 60 ans de la disparition de l’interprète de « Mon légionnaire » et le 18 juin, par un mémorable concert de la Musique de la Légion (MLE) à l’Olympia (Paris).</span><br style="font-family: arial;" /><br style="font-family: arial;" /><b style="font-family: arial;">Visites</b><br style="font-family: arial;" /><span style="font-family: arial;">Un officier, un sous-officier et deux caporaux-chefs ont imaginé et travaillé pendant trois mois, sur leur temps libre, sur ce projet en cinq tableaux, devenu réalité et inauguré vendredi par le général Cyrille Youchtchenko, commandant la Légion étrangère et plusieurs personnalités civiles et militaires dont le général Béchon, major général de l’armée de terre (ancien chef de corps du 1er régiment étranger de cavalerie) et le général Abad, gouverneur militaire de Paris. Cette crèche peut-être visitée jusqu’au 31 janvier 2024.</span><br style="font-family: arial;" /><br style="font-family: arial;" /><span style="font-family: arial;">Réservations : 01 49 74 51 02</span></span></div>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-28165878446781059232023-12-15T13:54:00.001+01:002023-12-15T13:54:40.444+01:00François Broche lauréat du prix Erwan Bergot <p> </p><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvNo4LXsh2j5aZrlpnpc0HuGUby9P3BiARxAQihVwrPcfF5KArPUgzlBBhyYMHRIT99FxYZPAl8KD25gyFFpqfJn22Xvj2i7o3uDx4gaAjHpTRsOiJxaaqhYHRffDyv11ZvlZ_WVisAlQyYFUtCED_VfdgQyrN-iaBHR1lY1GcNJTXJ-9swBTJjKxpJmo/s680/GBVXDZ1XEAA7pCu.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="680" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvNo4LXsh2j5aZrlpnpc0HuGUby9P3BiARxAQihVwrPcfF5KArPUgzlBBhyYMHRIT99FxYZPAl8KD25gyFFpqfJn22Xvj2i7o3uDx4gaAjHpTRsOiJxaaqhYHRffDyv11ZvlZ_WVisAlQyYFUtCED_VfdgQyrN-iaBHR1lY1GcNJTXJ-9swBTJjKxpJmo/s320/GBVXDZ1XEAA7pCu.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">@ Armées</span></td></tr></tbody></table><div><br /></div><div><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: medium;">Fils d’un Compagnon de la Libération tué à Bir-Hakeim, François Broche est le lauréat 2023 de ce prix décerné, depuis 1995, par l’armée de terre. Titre primé : « Ils n’avaient pas 20 ans »* (voir post du 31 mai 2023). Un ouvrage publié en mai dernier dans lequel l’auteur, au travers de 18 garçons et filles, décrit les ressorts intimes de leur engagement (1940-44) contre les Allemands, contre le gouvernement dit de Vichy, contre la politique de collaboration. « Des jeunes gens qui ne voulaient pas être esclaves du fou qui avait écrit Mein Kampf » a expliqué François Broche. Le prix lui a été remis, hier soir, aux Invalides par le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de terre.</span><br /><br />*Editions Tallandier</span></div>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-63279607285780213382023-12-14T12:13:00.003+01:002023-12-14T12:13:25.984+01:00Peu à peu, ils disparaissent<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIh97VMajvSts26otfdqOet-ffaPvt0_82muJ9XIqCkmlyoYb8mvIvYyZqRZ7s5h9cymdBA4fYhSU4icFzNBGDMml4Y7vHaPu4KKHLqoNA-kuoBqygUXVWFHXcqVqhup8ym7vUCEWLAqaYuQmt2t4L7UIJs5eOlk9CI8tEuY6eJ9hPX1Hy4UPUU1mJDVs/s885/Y.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="885" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIh97VMajvSts26otfdqOet-ffaPvt0_82muJ9XIqCkmlyoYb8mvIvYyZqRZ7s5h9cymdBA4fYhSU4icFzNBGDMml4Y7vHaPu4KKHLqoNA-kuoBqygUXVWFHXcqVqhup8ym7vUCEWLAqaYuQmt2t4L7UIJs5eOlk9CI8tEuY6eJ9hPX1Hy4UPUU1mJDVs/s320/Y.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">@Fondation de la France Libre</span></td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Dans quelques mois nous célébrerons le 80ème anniversaire des
Débarquements (Normandie, Provence), et de la libération d’une très grande partie
du territoire français. Mais peu d’acteurs ou de témoins seront présents. Ceux
qui restent ont entre 90 et 100 ans voire un peu plus. Mais cette génération
disparaît. </span><span style="font-family: arial; font-size: large;">Ainsi Yolande Theule-Bacquet, dernière Française libre de l’Hérault
qui vient de décéder à l’âge de 98 ans. Engagée dans la Résistance à partir de
1943, elle fut membre de <i>Cotre-Tramontane</i>, sous-réseau de <i>Phratrie</i>, et devint
agent de liaison et de renseignement. Elle racontait ainsi son engagement :
« </span><span style="background: white; color: #202122; font-family: arial; font-size: large; line-height: 107%;">À 18 ans, on n’a pas peur ! Je n’ai
fait que suivre ce que faisaient mes parents ».</span></p><p class="MsoNormal"><o:p></o:p></p>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-36022962529507431392023-11-21T14:56:00.004+01:002023-11-21T14:56:55.857+01:00 La Légion étrangère ? 9 400 hommes<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWGpXvGYy-RBe7KzF4JBnZ8ZhJ0FR2NgjLQVcZeFpOEK-yUW-xg_IQcUjC3zuYhSu6DP_58Y05dmhepKkVPjpChaAQehCK4IBpYzDMHMjLI4-sNMXRVEWjb7O6NgNhaoUcEzxT5QbDKbAelM-agnZ4Gi3qlnFvJOsrdifk44xzLwCZH9GJrBPtTbgJYoE/s600/Photo%20LE%202.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWGpXvGYy-RBe7KzF4JBnZ8ZhJ0FR2NgjLQVcZeFpOEK-yUW-xg_IQcUjC3zuYhSu6DP_58Y05dmhepKkVPjpChaAQehCK4IBpYzDMHMjLI4-sNMXRVEWjb7O6NgNhaoUcEzxT5QbDKbAelM-agnZ4Gi3qlnFvJOsrdifk44xzLwCZH9GJrBPtTbgJYoE/s320/Photo%20LE%202.jpg" width="213" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">@Facebook LE</span></td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial;">En moyenne, il s’écoule 17 jours entre le moment où le candidat frappe à la porte de la Légion et celui où il intègre le 4e RE pour y effectuer sa formation. Dans le cas, bien entendu, où il a été retenu pour porter le képi blanc. Chaque semaine, la Légion étrangère recrute ainsi une quarantaine d'engagés volontaires.</span><br style="font-family: arial;" /><span style="font-family: arial;">Aujourd’hui, la Légion c’est 9 400 hommes (dont 500 officiers ou cadres blancs) nés notamment en Colombie, au Brésil et au Népal. Trois pays qui fournissent environ la moitié des effectifs de l’institution.</span></span>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-74660097539197307152023-11-15T14:03:00.004+01:002023-11-15T23:25:07.687+01:00Les Légions<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwmkTZTVey6fTYghwWrUW3ETqYQb-G5xLPbHhJHaCpG2w6j0T3XZjqprSpm-OAGj7O3dvtZFre2yB1lxoH1C3SxE7k3-9p4JtqzpL8OKA44_arBXpJqKtDlHHtlaXITnYV904p8epNBBsNbioewirFXiBRyQ1wqt8vBwI0Z80Lxa82UK62eLd5KAgtpsM/s276/Poste%20radio.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="276" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwmkTZTVey6fTYghwWrUW3ETqYQb-G5xLPbHhJHaCpG2w6j0T3XZjqprSpm-OAGj7O3dvtZFre2yB1lxoH1C3SxE7k3-9p4JtqzpL8OKA44_arBXpJqKtDlHHtlaXITnYV904p8epNBBsNbioewirFXiBRyQ1wqt8vBwI0Z80Lxa82UK62eLd5KAgtpsM/s1600/Poste%20radio.jpg" width="276" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: xx-small;">@DR</span></td></tr></tbody></table><p></p><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Mon confrère Hervé Chabaud évoque aujourd’hui, à bon escient, sur X (anciennement Twitter) cette chronique de l’émission « Les Français parlent aux Français » à la BBC s’insurgeant « du détournement du mot Légion » par le gouvernement dit de Vichy. </span><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Le 14 novembre 1941, Jacques Duquesne a, ainsi, réservé son intervention aux légions de Vichy. Tout d’abord, la Légion française des combattants* : « La seule Légion, la vraie, c’est la Légion étrangère, celle qui s’est distinguée avec courage et n’a jamais eu peur du sacrifice pour servir les couleurs de la France » explique le journaliste. Et de poursuivre avec la Légion des volontaires français contre le bolchévisme (LVF) créée quelques mois plus tôt pour aller combattre avec les Allemands, sur le front de l’Est. « C’est là (<i>avec la Légion étrangère</i>) que se trouve l’esprit de la vraie Légion et surtout pas cette Légion des volontaires français qui ne sont que des serviles auxiliaires du gouvernement de Vichy et du IIIe Reich </span><span style="font-family: arial; font-size: large;">»</span><span style="font-family: arial; font-size: large;">.</span></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></span><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
</p><p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: arial;"> *organisation d’anciens combattants mise en place par le régime de
Vichy.</span></p></div>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-30182216278496289122023-11-12T21:08:00.007+01:002023-11-12T23:27:57.263+01:00L’antisémitisme décomplexé de retour<span style="font-family: arial; font-size: medium;">Le constat est implacable : l’antisémitisme décomplexé est de retour. La guerre entre Israël et le Hamas en est la cause visible. De retour, car dans l’entre-deux guerres puis lors de l’occupation, il était permanent. Un exemple : cette saillie, parmi d’autres toutes aussi immondes les unes que les autres, publiée le 12 décembre 1941 par l’hebdomadaire <i>L’émancipation nationale</i>, organe du parti Populaire Français (PPF) de Jacques Doriot : « Paris n’a jamais ignoré que les juifs vivaient en parasites sur la communauté française. La prospérité, la vie facile, l’incitaient à l’indulgence II les laissait faire, non sans leur témoigner à la fois du mépris et une certaine admiration (…) Il a fallu la guerre la défaite et ses conséquences pour que les Français se rendent compte de tout le mal que les juifs leur avaient fait ». <i>Le Pays Libre</i>, hebdomadaire collaborationniste, intitule une rubrique « Le juif chez nous » et plusieurs articles dénoncent cette présence. Dans une autre édition, titre d’un article le « Vider l’abcès juif »...</span>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-65865157248718198992023-10-28T15:32:00.008+02:002023-10-29T15:35:05.321+01:00Les protocoles des sages de Sion<p><span style="font-family: arial; font-size: medium;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3Sgvjd_oBTf4CMxN5_OK2SOHsFO-dE2EXzPSjWvx1p3_04c1kRVkMrDZruM13YVRFWncuP72g4c3oxJisInVbBf7DNYwWA2iLM4e9GaRUsL0gMWpfsMcd_ZKniMO4oX40YKIxFKABOHno1rHgt_3JzCnmO3gmmwk4iLbLf5pBvhIu6r-G_bb7_O5Wv8E/s768/Photo%20P%C3%A9ril%20juif.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="487" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3Sgvjd_oBTf4CMxN5_OK2SOHsFO-dE2EXzPSjWvx1p3_04c1kRVkMrDZruM13YVRFWncuP72g4c3oxJisInVbBf7DNYwWA2iLM4e9GaRUsL0gMWpfsMcd_ZKniMO4oX40YKIxFKABOHno1rHgt_3JzCnmO3gmmwk4iLbLf5pBvhIu6r-G_bb7_O5Wv8E/s320/Photo%20P%C3%A9ril%20juif.jpg" width="203" /></a></div><span style="font-family: arial;"><br /><span style="font-size: medium;">Dans cette guerre Israël-Hamas, les commentateurs font souvent référence à la charte du Hamas (1988) dont l’argumentaire repose notamment sur des récits complotistes. Ainsi dans son article 32 : </span></span><span style="font-family: arial; font-size: large;">« </span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: medium;">Leur plan (celui des sionistes) se trouve dans <i>Les Protocoles des Sages de Sion</i> </span></span><span style="font-family: arial; font-size: large;">»</span><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: medium;">. Ce faux, écrit en Russie en 1901 vraisemblablement par Mathieu Golovinski, est un véhicule puissant de l’antisémitisme qui développe une thèse reposant sur l’existence d’un plan d’appropriation du monde par les juifs et les francs-maçons.</span><br /><br /><b style="font-size: large;">Convaincre Nicolas II </b><br /><span style="font-size: medium;">Ce livre a été traduit en français en 1920. « Il se présente comme le compte-rendu de plusieurs "réunions secrètes" au cours desquelles juifs et les francs-maçons prépareraient un plan de conquête du monde » explique le journaliste Pierre Ancery*. « A l'époque, l'auteur et ses commanditaires avaient pour dessein – c'est ce qu'un grand nombre de théories supposent – de convaincre le tsar Nicolas II des dangers d'une trop grande ouverture du régime aux Russes juifs, perçus comme des éléments libéraux et révolutionnaires » poursuit-il. L’ouvrage, une contrefaçon, s’inspirerait très largement d’un livre de Maurice Joly, « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Monstesquieu » publié sous le Second Empire.</span><br /><br /><b style="font-size: large;">Le péril juif </b><br /><span style="font-size: medium;">En 1921, à Londres <i>Le Times</i> démontre que les prétendus <i>Protocoles </i> parus en France sous le titre <i>Le péril juif</i>, sont un grossier plagiat. La même année à Paris, <i>Le Matin</i> raconte ainsi leur cheminement : « Fabriqués au début du règne d'Alexandre III par ordre du général Orchewsky, l'un des dirigeants de l'Okhrana, la trop fameuse police politique impériale, jetés au panier par le général Tcheverine, le policier en chef, qui les jugea d'une trop grossière maladresse, ils furent repris et utilisés par le grand-duc Serge Alexandrovitch, en vue d'agir, par la terreur d'une conspiration imaginaire, sur l'esprit faible de Nicolas II. »</span><br /><br /><b style="font-size: large;">Livre saint des nazis </b><br /><span style="font-size: medium;">Un autre quotidien français, <i>Le Temps</i>, explique, en 1933, que ce livre a eu une réelle influence sur l’idéologie nazie et qu’il est devenu « l’un des livres saints de la nouvelle religion aryenne ». Qui fut également largement exploité en France. Ainsi ce commentaire, à l’été 1921, d’un quotidien de province : « livre d’un puissant intérêt, un livre à lire et à faire lire, car il jette sur les événements passés, présents, et probablement futurs, des lumières vraiment étonnantes ». Les journaux d’extrême-droite ont tiré avantage du « filon ». Ainsi, toujours en 1921, Léon Daudet, antidreyfusard et nationaliste, enjoint à ses lecteurs de <i>L’Action française</i> de se procurer le brûlot : « Lisez ce livre, vous qui cherchez à comprendre les événements (...) Lisez, et quand .vous aurez lu, méditez et surtout propagez ! . " De son côté, <i>La Croix</i>, alors antisémite, écrit la même année : « Nous n'avons pas d’élément suffisant pour nous prononcer péremptoirement sur l’authenticité de ces instructions qui, d'ailleurs, dans leur ensemble, ne révèlent aucune tendance ignorée. Personne n’a plus à apprendre que le juif est exclusif et dominateur... » </span><br /><br /><b style="font-size: large;">Influence contemporaine </b><br /><span style="font-size: medium;"><i>Les protocoles,</i> indique l’historien Stéphane François, a notamment « joué un rôle important dans les pogroms d’Ukraine et de Biélorussie, d’une extrême violence, entre 1918 et 1922 (125 000 en Ukraine, 25 000 en Biélorussie) ». Ils restent, aujourd'hui encore, un ouvrage de référence dans les milieux antisémites. </span><br /><br /><span style="font-size: x-small;"> *Source : Retronews</span></span>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-79254035594386693902023-10-27T15:42:00.005+02:002023-10-27T15:44:24.373+02:00La délégation parlementaire au renseignement 2023-2024<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9lVQ8PpxFPyEe3aQn48R9FqBOGuHa0NFM-H4F2BV1e1OmmyCoJNUOOa0a0I09_BNCexPdYC60kp0ztO8jUew_rAUNWnx7P7zp0u0oYC-lYEi4CS8fLGP_0cQLh-9twYo1SnxbPBcFoUmua1jbe614FqM7qRNK1nPE_fmvIFdSUzjyiT5R2TPaA0NypxQ/s322/antenne-relais-espionnage-renseignement_slide_half.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="181" data-original-width="322" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9lVQ8PpxFPyEe3aQn48R9FqBOGuHa0NFM-H4F2BV1e1OmmyCoJNUOOa0a0I09_BNCexPdYC60kp0ztO8jUew_rAUNWnx7P7zp0u0oYC-lYEi4CS8fLGP_0cQLh-9twYo1SnxbPBcFoUmua1jbe614FqM7qRNK1nPE_fmvIFdSUzjyiT5R2TPaA0NypxQ/s320/antenne-relais-espionnage-renseignement_slide_half.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><span style="font-size: xx-small;">@ AN</span></span></td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Nouveau bureau à la suite du renouvellement partiel du Sénat pour l’année parlementaire. La délégation comprend huit parlementaires : quatre députés et quatre sénateurs.<br />Président : Cédric Perrin, sénateur (LR) du territoire de Belfort.<br />Premier vice-président : Thomas Gassilloud, député (Renaissance) du Rhône, président de la commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale.<br />Vice-présidente : Gisèle Jourda, sénatrice (Socialistes, écologistes et républicains ) de l’Aude.<br />Membres : François-Noël Buffet, sénateur (LR) du Rhône, président de la commission des lois du Sénat ; Agnès Canayer, sénatrice (LR) de Seine-Maritime, désignée présidente de la commission de vérification des fonds spéciaux ; Caroline Colombier, députée (RN) de Charente ; Constance Le Grip, députée (Renaissance) des Hauts-de-Seine ; Sacha Houlié, député (Renaissance) de la Vienne, président de la commission des lois de l’Assemblée nationale.<br />Les travaux de la délégation, créée en 2007, sont couverts par le secret de la défense nationale.</span></div>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-88168749001515302272023-10-25T18:47:00.004+02:002023-10-26T00:40:50.912+02:00Drakkar, un douloureux reportage<p> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLYnV6wC5RPPbuSyUvjElOmqqI-gnZzsHY3DKcqidtouW_RUJho1KIy6UaRFPup316WDc4if2HAn-rbJ4L6ny36nBGzsst-MFeFCK6TE7J7Y3X8TIYfrMm6tmVKlx4_EjA1C1YGAEeRYTBsHYt-2Uj_xBBhWDc5SPD-wqZV-YPv_8kNdIlhPWh7X16e-Q/s1400/Photo%20Drakkar.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="932" data-original-width="1400" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLYnV6wC5RPPbuSyUvjElOmqqI-gnZzsHY3DKcqidtouW_RUJho1KIy6UaRFPup316WDc4if2HAn-rbJ4L6ny36nBGzsst-MFeFCK6TE7J7Y3X8TIYfrMm6tmVKlx4_EjA1C1YGAEeRYTBsHYt-2Uj_xBBhWDc5SPD-wqZV-YPv_8kNdIlhPWh7X16e-Q/s320/Photo%20Drakkar.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: x-small;">@M</span>inistère des armées</td></tr></tbody></table><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br />Jeune journaliste, je suis arrivé à Beyrouth quelques heures après l’attentat contre Drakkar. A l’aéroport mon nom interpella la police aux frontières libanaise, un homonyme étant recherché. Une courte vérification et je pus sortir. Ce n’est là qu’un futile souvenir par rapport au motif de mon reportage : les 58 soldats français des 1er et 9e régiment de chasseurs parachutistes tués. Eux, ne pourront plus en égrener, ne pourront se ressouvenir. <br />De l’immeuble de huit étages, Drakkar, il ne reste rien sinon un trou énorme. Et le sang des pierres. Accompagné par une violente odeur de mort. Le site est d’une tristesse pénétrante. Comment ne pas penser à ces hommes majoritairement jeunes dont l’avenir a été irrémédiablement confisqué ce 23 octobre 1983 par le Hezbollah, l’Iran, la Syrie, immédiatement suspectés ? Un sauveteur extrait un portefeuille et regarde une photo de famille. Il pleure. <br />Ici, c’est la guerre depuis 1975*. A la résidence des Pins, où campent des militaires français et des observateurs internationaux, il est très difficile de se déplacer tant les combats entre factions, positionnées alentour, sont intenses. <br />Je passerai la soirée de ma première journée avec le lieutenant Balavoine. Nous avons parlé longtemps de son frère, Daniel. Dans sa jeep, nous faisons un tour dans Beyrouth. Le « circuit » des récentes embuscades subies par les troupes françaises ou américaines**. La nuit le sommeil est difficile car les armes ne se taisent pas. <br />55 militaires du 1er Régiment de chasseurs parachutistes et 3 du 9e avaient été acheminés dans le pays pour essayer de maintenir la paix, sous tutelle de l’ONU. La paix ? La leur est éternelle !</span><br /><span style="font-family: arial;"><br /><span style="font-size: x-small;">*Cette guerre durera quinze ans, jusqu’en 1990. <br />**Le 23 octobre 1983, 241 soldats américains ont été tués lors d’un premier attentat</span></span><br />Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6777153616405298093.post-39930702770372143922023-10-21T23:10:00.004+02:002023-10-21T23:15:42.376+02:00Nouméa, un ex-militaire en garde à vue pour apologie du terrorisme<div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpCmsV1pHSVTo_4wTLaAPc0tPJXOVgyYT-QrBsYfwc3i12CPbUnzbu9dCO_Q_ts0xkct0mtteVTyFM6Jxxm_VVp8vlCPf9OT37XMv8vmY6oHguDBKH8DqrLj_qMON0TuyCa0WdY5wtktoFD-_CQCpG-FFcJZYHCLoPDwUn7l-daoSrPdo0K4LxeWj-5M4/s1200/Caserne%20Meunier.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1200" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpCmsV1pHSVTo_4wTLaAPc0tPJXOVgyYT-QrBsYfwc3i12CPbUnzbu9dCO_Q_ts0xkct0mtteVTyFM6Jxxm_VVp8vlCPf9OT37XMv8vmY6oHguDBKH8DqrLj_qMON0TuyCa0WdY5wtktoFD-_CQCpG-FFcJZYHCLoPDwUn7l-daoSrPdo0K4LxeWj-5M4/s320/Caserne%20Meunier.png" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial; font-size: xx-small;">@ DR</span></td></tr></tbody></table><span style="font-family: arial; font-size: medium;"><br /></span></div><span style="font-family: arial; font-size: medium;">Originaire d' Ouvéa, ce jeune homme aurait publié des messages de soutien au Hamas sur les réseaux sociaux se réjouissant, explique le quotidien "La voix du Caillou" de "la mort d' Israéliens" et apportant son soutien au Hamas. Cet ancien militaire renvoyé pour radicalisation islamiste a été entendu par la section de recherches de la gendarmerie. Fiché S, il est suivi par les services de renseignement pour son activisme pro-indépendantiste. Alors que cette garde à vue se déroulait il devait, dans le même temps, comparaître devant la justice pour "outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique", pour avoir notamment insulté sur les réseaux sociaux Sonia Backès, présidente de la province Sud et ancienne secrétaire d'Etat à la citoyenneté. Remis en liberté, il attend maintenant la décision des magistrats.</span>Ainsi va le monde !http://www.blogger.com/profile/10260364701073608444noreply@blogger.com