Soleimani
était "un agitateur, un élément de déstabilisation iranien (…) mais je ne
pense pas que c’était une bonne idée de le tuer en Irak" a estimé, ce
matin, le général François Lecointre lors d’une rencontre avec l’Association des
journalistes de défense (AJD). Le chef d’état-major des armées (CEMA) répondait
à une question sur la mort du général Kassem Soleimani tué, le 3 janvier
dernier, par un drone américain à Bagdad.
Par ailleurs, le général
Lecointre a évoqué les contacts avec son homologue russe, le général Valeri
Guerassimov. "Nous avons une ligne directe." Le dialogue existe,
sur la Syrie et en particulier Idlib a-t-il expliqué. Sur la Centrafrique, "nous pourrons
ainsi mesurer leur degré de bonne volonté" L’objectif est de parler entre
militaires "afin de laisser les crises au plus bas niveau." D’autres
contacts avec les Russes sont menés par la Direction du renseignement militaire,
le sous-chef opérations et la directrice générale des relations
internationales.