mardi 30 mars 2021

Mali, mort de 19 civils, l’ONU conclue à une frappe française. Paris conteste ces conclusions.

Le 3 janvier à Bounti au Mali, 5 djihadistes de la Katiba Serma (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) étaient tués par une frappe aérienne. Mais ils ne sont pas les seuls. 19 civils parmi la centaine qui participait à un mariage ont également perdu la vie. Bavure ? Pour l’état-major des armées les accusations émises alors contre la France relevaient de « la désinformation. » Ce n’est pas aujourd'hui l’avis de l’ONU qui, dans un rapport rendu public, confirme la "célébration d‘un mariage qui a rassemblé sur le lieu de la frappe une centaine de civils parmi lesquels se trouvaient cinq personnes armées." L’enquête menée par la division des droits de l’homme de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), "recommande" aux autorités maliennes et françaises de diligenter " une enquête indépendante, crédible et transparente".  A Paris, le ministère des Armées maintient sa version des faits et "émet de nombreuses réserves quant à la méthodologie retenue par le rapport."

dimanche 28 mars 2021

Décès d'un fusilier marin à Cherbourg

Jeff Rotaru de la Compagnie de fusiliers marins Le Goffic est mort, cette nuit, lors d'une patrouille de surveillance en rade de Cherbourg, dans la Manche. Tombé à l'eau il n'a pu être réanimé. Un autre fusilier marin, lui aussi tombé à l’eau, a pu donner l'alerte et a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transporté à l’hôpital Pasteur de Cherbourg. Jeff Rotaru était âgé de 23 ans. 

jeudi 25 mars 2021

Inauguration à Saint-Chéron d’une esplanade Hubert Germain

 

Jean-Marie Gelé maire de Saint-Chéron et Jocelyne Guidez, sénatrice ©HW

-       Cette esplanade est située devant la mairie de cette commune de l’Essonne (5200 habitants) dont Hubert Germain fut maire entre 1953 et 1965. Elle a été inaugurée cet après-midi, dans un format restreint crise sanitaire oblige, par deux de ses successeurs, Jean-Marie Gelé, actuel premier magistrat et Jocelyne Guidez (2008-2017 aujourd’hui sénatrice). Celle-ci, évoquant le parcours  du dernier Compagnon de la Libération encore en vie a finalement résumé l’engagement des 1038 hommes et femmes qui ont reçu la croix de la Libération : « Alors que Vichy se couche, lui se lève ! » L’accélération de l’histoire efface les repères et il ne faut surtout pas qu’ils disparaissent. C’est ce que ce sont efforcés de rappeler dans leurs interventions, le président du conseil départemental, François Durovray et le délégué national de l’ordre de la Libération, le général Christian Baptiste.

©HW





mardi 23 mars 2021

La Nouvelle-Calédonie, de crises en crises

8 décembre 2020, barrage à proximité de Goro,©CUP

1447 policiers et gendarmes servent actuellement en Nouvelle-Calédonie (voir post du 1er mars). Renforcés récemment par un peloton d’intervention de la garde républicaine et par une dizaine d’enquêteurs. "Le ratio gendarme/habitant y est de 1 gendarme pour 199 habitants (en comptant les gendarmes mobiles), chiffre considérable en comparaison du ratio national qui est de 1 gendarme pour 800 habitants en zone péri-urbaine et de 1 pour 1000 en zone rurale" précise Sébastien Lecornu à Sonia Backès, la présidente de la province Sud (Nouméa) dans un courrier. Celle-ci avait récemment saisi le ministre des outre-mer en raison de la dégradation de la sécurité sur le territoire. Notamment après les exactions commises le 7 décembre dernier contre l’usine de nickel de Goro (sud).

Situation politique complexe

Ce dossier a trouvé son épilogue début mars. Loyalistes et indépendantistes ont trouvé un accord sur la reprise de ce site, jusqu’alors propriété du brésilien Vale. La situation reste toutefois toujours politiquement complexe et confuse sur le          "Caillou". En effet, la Calédonie reste sans président du gouvernement depuis le 2 février, faute d’accord entre indépendantistes (divisés entre modérés et radicaux) qui détiennent la majorité*. Le 31 mars, le budget de la collectivité devrait être placé sous la tutelle de l’Etat, via le haut-commissaire, faute d’un vote. En filigrane, le troisième référendum sur l’avenir institutionnel de ce territoire français du Pacifique Sud, qui devrait se dérouler avant octobre 2022. Sébastien Lecornu, il y a quelques semaines, avait précisé les enjeux de cette consultation prévue en 1998 par les accords dits de Nouméa. « Si, par trois fois, la Nouvelle-Calédonie confirmait son souhait de rester française, il conviendrait alors de lui donner un nouveau statut dans la République », expliquait le ministre des outre-mer. « A l’inverse, l’indépendance sèche, sans préparation, apparaît insurmontable. Ses conséquences humaines, sociales, économiques seraient assurément désastreuses »anticipait-il.

*Le FLNKS a alors fait tomber le gouvernement afin d’enrayer le processus de rachat de l’usine de nickel du brésilien Vale par un consortium mené par le suisse Trafigura.

lundi 22 mars 2021

La carte nationale d’identité particulière des Compagnons de la Libération

Les Compagnons de la Libération ont bénéficié à partir de 1949 d’une carte d’identité propre à l'ordre. Celle-ci avait un double avantage. Attester de leur titre et supprimer l’usurpation abusive de celui-ci par certaines personnes. Ce qui est plus inhabituel est, qu’à partir de 1956, une carte nationale d’identité spéciale leur fut attribuée et directement délivrée par le ministère de l’Intérieur. Comme le précise Cyrille Cardona dans une étude publiée sur le sujet "un concours de circonstances très favorable (le ministre de l’Intérieur et le directeur général de la Sûreté nationale sont alors tous les deux Compagnons) a permis de « donner un coup de pouce à la légalité » de cette carte !"


Partie du volet complémentaire de la CNI papier ©Ordre de la Libération


La CNI papier possède un volet complémentaire ! "Ce troisième volet indique d’un côté la qualité de Compagnon de la Libération avec une représentation de la croix de la Libération, les ordonnances de référence, la date du décret de nomination du titulaire, son prénom et son nom. De l’autre côté sont indiquées les règles de préséance de port de la croix de la Libération ainsi que la place protocolaire des Compagnons, à Paris comme en province. Le tout est surchargé, en arrière-plan, par la légende qui figure au dos des croix de la Libération, Patriam servando, victoriam tulit." (En servant la patrie, il a remporté la victoire).

©Ordre de la Libération

En ce qui concerne la carte plastique, un bandeau tricolore apparaît en haut à droite de la CNI aucun numéro ne figure au bout de la première ligne, la carte étant établie directement par le ministère de l’Intérieur.

©Ordre de la Libération

"Le verso comporte de plus flagrantes différences : la croix de la Libération est reproduite sur la droite ; un bandeau vert avec la mention « Compagnon de l’Ordre National de la Libération » remplace le bandeau bleu de la carte standard ; un paragraphe rappelant la capacité « coupe-file » donnée à cette CNI ; l’autorité signataire est bien identifiée par la mention imprimée « Le Ministre de l’Intérieur » sur la CNI alors qu’il s’agit de « signature de l’autorité » pour la carte standard" détaille Cyrille Cardona.

https://www.ordredelaliberation.fr/sites/default/files/media/fichers/CNI%20Compagnons_20210228.pdf 

samedi 20 mars 2021

Vingt généraux devraient être prochainement promus ou nommés en Belgique

Colonel(le) An-Roos De Potter ©LinkedIn

Le haut comité belge d’avancement des armées vient de recommander au roi la nomination de six généraux-majors (équivalent de général de division en France) au grade de lieutenant-général (corps d'armée). L'un d'entre eux, Peter Devogelaere devrait devenir, en septembre, commandant de l'Eurocorps à Strasbourg. Quatre généraux de brigade (une étoile en Belgique) devraient être promus*. Quatre colonels sont susceptibles de devenir général-major et six autres de brigade. Parmi-ceux-ci figure une femme, une aviatrice, An-Roos De Potter qui devrait occuper à partir du 1er août prochain les fonctions de cheffe du secrétariat  administratif et technique (SAT) qui est l’interface entre l’état-major et le cabinet de la ministre de la défense, Ludivine Dedonder. An-Roos De Potter deviendrait ainsi la troisième femme à accéder à ce grade dans l'histoire des armées belges. Celle-ci est titulaire du brevet d'études militaires supérieures (22e promotion de l'école de guerre, Paris).

*En Belgique, le grade de général de brigade est temporaire, il est strictement lié à une fonction limitée dans le temps.

vendredi 19 mars 2021

La Légion attribuée à des personnels soignants à titre posthume

Croix de chevalier de la Légion d'honneur

Ils sont 14. Français et étrangers travaillant en France. Médecin, manipulateur en radiologie, directrice de soins, aide-soignant et soignante en EPHAD ou centre hospitalier, agent hospitalier, ouvrier dans un institut, directeur de clinique…Ils ont tous été victimes de la COVID et en sont morts. Ce matin, le Journal officiel publie le nom de ces hommes et de ces femmes "qui sont allés au contact des malades du coronavirus lors de la première vague de l’épidémie début 2020" et qui se voient attribuer la Légion d’honneur, à titre posthume. Le 1er janvier dernier la promotion exceptionnelle de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite avait distingué 3884 personnes. 63 % l’étaient au titre de leur engagement dans la lutte contre la pandémie.

jeudi 18 mars 2021

Un légionnaire de la 13e DBLE renvoyé de la Légion pour faits de néo-nazisme

 Lucas M. était arrivé au régiment il y a trois semaines. Ce matin à 9h, son contrat a été rompu. Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux dans laquelle on y voit ce jeune militaire effectuer un salut nazi, a été diffusée par Médiapart. Le chef de corps de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère a confirmé au quotidien Centre-presse que "ça s’est passé chez nous, il n’y a aucun doute (…) On est tous surpris estomaqués, choqués…" Le colonel Aubry a donc utilisé son pouvoir disciplinaire. De source du ministère de l’intérieur, nous avons appris que ce néo légionnaire était connu comme appartenant (auparavant) à la mouvance d’extrême-gauche, plus précisément faisant partie des Black blocks. Un autre légionnaire au moins, du 1er REG (Laudun l’Ardoise, Gard) pourrait être concerné dans ce dossier. Le chef de corps a également diligenté une enquête. Médiapart a révélé, mardi, que dans l’ensemble de l’armée une cinquantaine de militaires afficheraient ouvertement des sympathies néo-nazies. Hier soir, la ministre Florence Parly avait "condamné fermement toutes les expressions d’une idéologie haineuse et barbare. Elles n’ont pas leur place dans nos armées." Hervé Grandjean, le porte-parole du ministère avait précisé sur RMC que "des enquêtes de commandement étaient en cours dans les différents régiments dont ces militaires font partie. Si les faits sont avérés, les sanctions seront très lourdes..."

mardi 16 mars 2021

Légion étrangère, les futurs chefs de corps

 

Cinq régiments et un détachement de Légion étrangère changeront de chef de corps cet été. Le colonel Leinekugel le Cocq prendra le commandement du 1er Régiment étranger de cavalerie (REC, Carpiagne, Bouches-du-Rhône), le lieutenant-colonel François Perrier (tableau d’avancement) le 1er régiment étranger de génie (REG, Laudun l'Ardoise, Gard), le lieutenant-colonel Emmanuel Combes (TA) le 2e REG (Saint-Christol, Vaucluse). A Mayotte, le Détachement de Légion étrangère (DLEM) aura pour patron le lieutenant-colonel Axel Girard, à Aubagne (Bouches-du-Rhône) le 1er régiment étranger le lieutenant-colonel de Peretti, et à Castelnaudary (Aude) le 4e Régiment étranger, le lieutenant-colonel Michaël Hamann (TA).

vendredi 12 mars 2021

Emmanuel Macron évoque Hubert Germain au 4

 

E. Macron élève Hubert Germain à la dignité de grand-croix de la LH, le 11 juin 2018.

Dans la courte allocution qui a précédé la remise de la nationalité française à cinq légionnaires, le président de la République leur a rappelés qu’ils étaient les héritiers des Compagnons de la Libération. « J’ai une pensée pour le dernier d’entre eux, Hubert Germain, lui-même ancien officier de la Légion… » précisant également, avant de remettre les certificats, que la Légion étrangère « c’est un creuset qui transforme doutes et morsures de la vie (…) en fraternité. » Des mots qu'auraient pu prononcer Hubert Germain, ancien lieutenant de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (DBLE) qui, 78 ans après avoir rejoint le régiment, conserve une exceptionnelle fidélité à l'institution.

L'intégration à la Légion c'est d'abord comprendre et parler 500 mots de français

 


L’intégration à la Légion passe par l’apprentissage du français. C’est un pan majeur de l’intégration. A Castelnaudary (Aude), les engagés volontaires auront soixante cours de deux heures chacun lors des quatre mois passés au sein du 4e régiment étranger. Objectif : maîtriser lors de cette formation, cinq cents mots. Dans la salle d’apprentissage les francophones conservent leur béret, les étrangers sont tête nue. Et sont tous équipés d’un dictionnaire. Les cours sont fondés sur la démonstration et la répétition. Le 4e RE est le creuset de la Légion. Il est aussi appelé "le régiment des fortes têtes".

Le chef de l'Etat au 4e RE

 

 ©4e RE

Le président de la République est arrivé peu avant 15h à la ferme de Cuin à Saint-Gaudéric (Aude), l’un des quatre sites de ce type appartenant au 4e Régiment étranger (RE) où sont formés des engagés volontaires. Ces futurs légionnaires y passent le premier de leur quatre mois de formation. Emmanuel Macron, accompagné par Florence Parly, a été accueilli par la Musique de la Légion étrangère (MLE) dont c’est la première sortie publique de l’année. Le chef de l’Etat qui était à Toulouse depuis ce matin au Centre national d’études spatiales pour le bilan de l'exercice militaire  AsterX, a ensuite déjeuné avec les légionnaires et participé au rituel de la « poussière » et donc écouter et/ou chanter le « Boudin. » Cette visite dont le cœur est constitué par la modèle d’intégration propre à la Légion remettra également cinq certificats de naturalisation à un Népalais, un Brésilien, un Algérien, un Polonais et un Roumain. Le régiment vient de célébrer ses 100 ans.

mardi 9 mars 2021

Emmanuel Macron en visite vendredi au 4e RE

La ferme de Cuin où se rendra le chef de l'Etat ©Armées

Si le président de la République est attendu lundi prochain à Montauban (Tarn-et-Garonne) pour un sommet franco-espagnol, Emmanuel Macron effectuera vendredi une première visite dans la région Occitanie. Plus précisément dans l’une des fermes du 4e Régiment étranger, unité de formation de la Légion étrangère, celle de Cuin. « Ferme d’instruction de la 2e compagnie d’engagés volontaires» précise La Dépêche du midi qui annonce cette visite présidentielle. Le 4e RE en possède quatre, à quelques kilomètres du quartier situé à Castelnaudary (Aude). C’est là que ces engagés volontaires passent le premier de leur quatre mois de formation. Ces recrues viennent habituellement (période hors Covid) de près de 150 pays. C’est ce modèle d’intégration propre à la Légion qui sera certainement au coeur de cette visite.

vendredi 5 mars 2021

Nouveau contingent triennal de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite

 

Le contingent annuel 2021-2023 de la Légion d’honneur, publié ce matin au Journal officiel, est en baisse au niveau des croix de chevalier : 1155 pour les civils au lieu de 1290 pour l’exercice triennal précédent. Les militaires voient aussi le leur baisser passant de 815 à 775. Même remarque pour l’ordre national du Mérite. Chez les civils, le contingent annuel de croix de chevalier passe de 2544 (2018-2020) à 2290. Chez les militaires, de 1342 à 1263. A son arrivée à l’Elysée, le président de la République avait annoncé vouloir revaloriser la Légion d’honneur. "Des exigences de renouveau" qui s’appliquent depuis à l'ordre national du Mérite et aux ordres ministériels (Palmes académiques, Mérite agricole, Mérite maritime et Arts et lettres). 

mardi 2 mars 2021

Amilakvari raconté dans un livre

 


La Légion est depuis 1831 une communauté de destins, d’histoires. La plus connue est racontée chaque 30 avril à Aubagne par un jeune lieutenant. C’est celle de Camerone. Un jour peut-être, dans quelques générations, cette cérémonie pourrait-elle mettre, chaque année, à l’honneur l’un de ces hommes qui ont fait la Légion depuis sa création. Ainsi Dimitri Amilakvari. C’est l’un des dix militaires « de légende » les plus couramment cités dans l’institution. Pourtant, jusqu’ici, aucun n’ouvrage n’avait été consacré au prince géorgien. Jean-Paul Huet lui vient de le faire avec Dimitri Amilakvari, le prince combattant. Contraint à l’exil avec sa famille par la soviétisation de son pays, Amilakvari intégre Saint-Cyr en 1924. Il est évidemment affecté à la Légion étrangère où il effectue toute sa carrière jusqu’à l’heure des choix. C’est-à-dire à Londres, où la majorité des hommes de la 13e DBLE choisit, fin juin 1940, le camp de Gaulle. L’un de ses regrets est, certainement, d’avoir vu son ami de la promotion du Rif, l’ukrainien Serge Andolenko, rester fidèle à Vichy comme les autres régiments légionnaires, comme le rappelle Jean-Paul Huet. Les deux officiers auraient pu s’affronter en Syrie en juin 1941. A la fin de ce mois, le prince est nommé chef de bataillon. Un trimestre plus tard, il est promu lieutenant-colonel après avoir reçu le commandement de la 13. A Bir Hakeim, il est l’adjoint de Koenig. Amilak affiche une particularité. En toutes circonstances, y compris au combat, il conserve son képi. Le 24 octobre 42, le jeune lieutenant-colonel (35 ans) est frappé par un éclat d’obus à la tête et meurt dans le massif de l’Himeimat (Egypte). Jean-Paul Huet raconte avec précision la trajectoire de cet homme valeureux et fougueux dans une époque hors norme. Il le fait en mettant en perspective l’engagement du prince, devenu français en 1940, compagnon de la Libération, qui serait certainement rapidement devenu un éminent officier général.

Dimitri Amilakvari, le prince combattant, Lemme edit, 21 €

lundi 1 mars 2021

Les gendarmes en Nouvelle-Calédonie

©Gendarmerie nationale


Alors que la Nouvelle-Calédonie traverse une nouvelle crise politique et sociale, l'objectif du gouvernement est d'éviter un embrasement. Pour cela, il dispose pour le seul appui gendarmerie, d'environ un millier d'hommes et de femmes. Soit 509 gendarmes territoriaux répartis dans quatre compagnies (Nouméa, La Foa, Koné, Poindimié), de 139 réservistes et de 339 gendarmes mobiles (renfort) soit 5 escadrons.