vendredi 20 mai 2022

Sébastien Lecornu, nouveau ministre des armées

© gouvernement.fr

Agé de 35 ans, le nouveau titulaire du portefeuille des armées dans le gouvernement d'Elisabeth Borne, affiche une solide expérience politique. Jugé proche du président de la République et du ministre d'économie Bruno Le Maire, M. Lecornu a été maire de Vernon (2014-2015), président du conseil départemental de l'Eure (2015-2017) avant d'entrer au gouvernement en 2017. Ce fils d'un technicien de l'ex SNECMA  a d'abord été secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire (2017-2018), puis ministre des collectivités territoriales (2018-2020) et était depuis deux ans à l'outre-mer. Sébastien Lecornu remplace Florence Parly qui quitte le gouvernement.

mercredi 18 mai 2022

Et si les Ukrainiens réécrivaient « Boum", la chanson de Charles Trenet ?

Le 16 mai 1941, les auditeurs de Radio Londres, rappelait récemment mon confrère Hervé Chabaud*, pouvaient entendre dans l’émission « Les Français parlent aux Français », une nouvelle version de « Boum », la célèbre chanson (1938) de Charles Trenet. Les nouvelles paroles disaient : »Les mitrailleuses font tac tac, les Allemands nous fich’le trac. » Ces paroles pourraient être, de manière contemporaine, réadaptées par les Ukrainiens. Ainsi : « Quand les bombes russes tombent, boum. Il faut plus que ce boum pour que notre moral s’effondre ! Rappelez-vous les journaux de Poutine, comme ils en faisaient des gorges chaudes, et le ricanement à Moscou sur Kiev, tout’les nuits la mort rôde. Boum, nous avons tenu, boum ! »Il y a 80 ans, dans la version adaptée par la France libre, rappelle Hervé Chabaud, le chroniqueur Maurice van Moppès proposait «à chacun de l’apprendre et de la fredonner pour ses amis pour mieux manifester sa solidarité envers la France libre. »

*http://lhistoirenerafale.lunion.fr

lundi 2 mai 2022

Disparition du général Derville

©DR
En prenant le commandement du 2e REI en 1990, le lieutenant-colonel Yves Derville, n’imaginait pas qu’il quitterait rapidement Nîmes pour participer, au sein d’une coalition internationale, à l’opération Daguet. Là, comme tous les combattants, il eût à affronter la crainte de la menace chimique. Un sentiment de vulnérabilité qu’avait dû connaître son grand-père, tué lors de la première guerre mondiale. « Au cours de Tempête du désert, lors d’une manœuvre de desserrement, je me suis rendu compte que j’avais oublié mon masque à gaz, alors que les SCUD irakiens tombaient » se souvient un sous-officier légionnaire. « Je suis passé au rapport. Le colonel ne m’a pas sanctionné. » Une anecdote qui raconte simplement un chef apprécié de ses subordonnés. « Le 2e régiment étranger a connu avant ou après lui d’autres chef de corps de grande qualité, et même de grand style, mais aucun n’a jamais effacé son aura. Sans affection, sans démagogie non plus, son style de commandement était marqué par un sens profond de la mission, son attachement viscéral au régiment et une très grande attention vouée aux subordonnés » analyse un officier ayant servi sous ses ordres. Le général Derville, est décédé dimanche à Nîmes. A quelques encablures de la caserne Colonel Chabrières qui abrite son régiment de coeur, le 2e Etranger. Ses obsèques auront lieu jeudi à 14h à Marguerittes (Gard). Il était âgé de 76 ans.