lundi 21 mars 2022

Ukraine, des journalistes de l'AFP racontent la guerre menée par la Russie

La guerre en Ukraine racontée dans un making of par des envoyés spéciaux de l'Agence France Presse (AFP). Le journaliste, témoin, raconte l'horreur. Acteur, il décrit ses propres souffrances face à la barbarie.

https://making-of.afp.com/ukraine-quand-tout-bascule?s=09

jeudi 17 mars 2022

Florence Parly : "Cette guerre n’est pas celle des Russes, c’est celle d’un Russe"

S'exprimant ce matin à l'Ecole Polytechnique (Palaiseau), la ministre des Armées est longuement revenue sur la guerre déclenchée par la Russie contre l'Ukraine. " Ce que nous avons tous vécu le 24 février 2022, est aussi brutal et aussi marquant qu'un 11 septembre 2001" a commenté Florence Parly. "La guerre est de retour en Europe : voilà la phrase qui a été sur toutes les lèvres." L'objectif des sanctions appliquées par les pays membres de l'Union européenne est de "renchérir le coût de la guerre pour la Russie" et de "rendre le choix de la guerre insupportable et insoutenable pour Vladimir Poutine." La ministre des Armées a, enfin, pris soin de clairement définir les ennemis : "Cette guerre n’est pas celle des Russes, c’est celle d’un Russe, Vladimir Poutine, et des élites et des oligarques qui sont ses complices."

lundi 14 mars 2022

Escalade verbale en Nouvelle-Calédonie

 

©Facebook

Où Daniel Goa, président de l’Union calédonienne (indépendantiste) a, samedi,  lors d’une réunion de son mouvement, comparé la « terre kanak » à l’Ukraine. « Nous aussi, nous rentrerons en résistance comme le peuple ukrainien et nous nous libérerons. » Et de poursuivre : « Nous ne demandons pas le départ des Français installés ici, nous demandons à l’Etat français, ce pouvoir poutinien, de nous rendre notre souveraineté. Des propos jugés « indignes, irrespectueux et irresponsables » par plusieurs représentants anti-indépendantistes calédoniens.

samedi 12 mars 2022

1939, quand l’URSS envahissait la Finlande

© Helsingin Sanomat

Le 26 septembre 1939, l’artillerie soviétique bombarde Mainila. Un village russe situé à proximité de la frontière finlandaise. Moscou annonce la mort de quatre soldats de l’Armée rouge et accuse Helsinki de « l’incident ».

Staline, Hitler, la même mise en scène
Le pays des 1000 lacs, enjeu de la Russie et de la Suède a été occupée par cette dernière pendant six siècles (1157-1809) pour se retrouver ensuite, grand-duché du tsar (1809-1917). La république est proclamée le 17 juillet 1919. En 1938, l’URSS qui veut obtenir de la Finlande l’isthme de Carélie, une base navale du sud-ouest du pays, propose également de louer le port de Hanko qui contrôle le golfe de Finlande. Devant le refus d’Helsinki, Moscou mettra donc en scène cette pseudo attaque le 26 septembre 1939 et sans déclaration de guerre pénètre, le 30 novembre, en Finlande. Hitler, lui a envahi le 1er septembre la Pologne, usant du même subterfuge, évoquant en outre, des attaques ethniques contre des Allemands. Quelques jours plus tôt, le 23 août, a été signé le pacte germano-soviétique. Dans un protocole secret, Moscou a les mains libres pour s’approprier, en particulier, les pays Baltes et la Finlande.

La guerre d’hiver
L’URSS dispose de 400 000 hommes, 1 500 chars et son aviation. En face : 265 000 soldats et une vingtaine de blindés. Pourtant sous-équipée, l’armée finlandaise va résister, utilisant malice et armes du pauvre comme les cocktails Molotov. Devant l’immobilité soviétique, Staline engage alors 750 000 hommes. La France et l’Angleterre, envisagent de soutenir l’armée finlandaise et prévoient d’envoyer 50 000 hommes. Le dictateur négocie. Le traité de Moscou, signé le 12 mars 1940, met fin à "la guerre d’hiver." La Finlande est amputée de 12% de son territoire.
Après 104 jours, la Finlande a perdu plus de 22 000 hommes et l'URSS près de 127 000. Les Finlandais déplorent 43 500 blessés, contre environ 265 000 chez les Soviétiques.
Monsieur K. (Nikita Khrouchtchev), premier secrétaire du comité central du parti communiste de l’URSS de 1953 à 1964, parle ainsi, dans ses Mémoires, de ce conflit : "Une victoire à un tel prix est en fait une défaite morale."

samedi 5 mars 2022

Réception de François Sureau à l’Académie française

François Sureau a été reçu jeudi, en séance solennelle, quai Conti (Paris). Elu à la place laissée vacante par la disparition de Max Gallo, le nouvel Immortel a prononcé l’éloge de son prédécesseur au fauteuil n° 24. Max Gallo qui a voulu peindre « le blason de la France (…) La France aussi diverse qu’elle est indivisible, une France au panache blanc (…), la France de Jacques le Fataliste et celle du Grand Meaulnes*, celle d’Amilakvari... ». Comme la tradition l’exige, un autre académicien, Michel Zink, a répondu à l’entrant. Evoquant François Sureau, l’avocat, l’écrivain mais aussi le colonel de réserve de la Légion étrangère : « La Légion étrangère : nous y voilà ! Nous y voilà, parce que, si, en entrant à l’ENA, vous avez élégamment fait votre service militaire à Saumur comme cavalier dans un régiment de chasseurs, plus tard, lorsque vos missions pour l’armée ont exigé votre affectation pour ordre à un régiment, vous avez modestement choisi la Légion étrangère et, dans la Légion, le prestigieux premier régiment étranger d’Aubagne. Ce sera dès lors votre régiment... »

*Jacques le Fataliste est un roman de Denis Diderot ; Le Grand Meaulnes, d’Alain Fournier.

vendredi 4 mars 2022

700 Ukrainiens et 450 Russes servent à la Légion

700 des 9 000 légionnaires sont d’origine ukrainienne (200 sont naturalisés). 450 d’origine russe. On en compte, également, quelques-uns nés en Biélorussie. "Nous n’avons enregistré, depuis le début de la guerre, aucun problème entre eux" nous ont confirmé plusieurs sources. Mais tous les régiments ont mis en place un "espace d'écoute". 
La Légion, par la voix de son commandant, le général Alain Lardet a annoncé le 1er mars aux képis blancs Ukrainiens qu'ils pourraient se rendre dans certains pays limitrophes afin "recueillir leur famille" sur autorisation. 74 l’ont demandée à leur hiérarchie*. Le COMLE a lui même reçu 3 légionnaires ukrainiens. Une mesure destinée à freiner les désertions qui, hier soir, étaient de 25.
Par ailleurs, aucun des 14 légionnaires contrôlés mardi à Paris n’a été sanctionné. 11 étaient en situation régulière et 3 ont été invités à régulariser celle-ci.  Paradoxalement, quelques Ukrainiens ont, cette semaine, continué à se présenter aux postes de recrutement Légion.

* En outre, 15 légionnaires étaient en permission en Ukraine avant le 25 février.

mardi 1 mars 2022

Le COMLE autorise les légionnaires ukrainiens à aller recueillir leur famille "dans les pays limitrophes"

« Pour faciliter la mise en sécurité des familles fuyant la zone de conflit, j’ai décidé que les légionnaires le désirant pourraient se rendre, sur autorisation, dans certains pays limitrophes de l’Ukraine afin de les recueillir » a annoncé ce soir le général Alain Lardet, commandant de la Légion étrangère qui compte dans ses onze régiments de nombreux képis blancs originaires d’Ukraine. « Sachez que tout légionnaire concerné par ce conflit pourra solliciter la Légion étrangère pour l’aider à accueillir dans l’urgence sa famille dans le respect du droit » a précisé le « Père Légion » dans une intervention mise en ligne sur les réseaux sociaux. « La solidarité Légion, corollaire de l’engagement total du légionnaire au profit de notre patrie pourra ainsi, à sa mesure et selon ses priorités, fournir une aide matérielle ou administrative. Dans ce cadre, la Légion travaille à la mise en place d’une cellule d’écoute pour répondre au mieux à vos besoins » a conclu le COMLE.