Suzanne Orts, matricule 43 155, grand'croix de l'ONM
Elle a 16 ans, en 1943, et s'engage dans la Résistance. La jeune sétoise devient agent de renseignement du réseau Marco Polo (qui a compté jusqu'à 900 membres). Avec sa mère, S. Orts recueille des informations sur les défenses allemandes dans la sud de la France.
Dénoncée, elle est arrêtée et internée à la citadelle de Perpignan. Elle y est rejointe par son frère et sa mère. Toutes deux sont déportées d'abord à Neue Bremm (Sarrebruck ) puis à Hasag-Leipzig, commando (camp extérieur) de Ravensbrück puis de Buchenwald. Suzanne (matricule 43 155) y fabrique des panzerfaust (lance-grenades antichars) et des obus. Jetée sur les routes par les SS, le 13 avril 1945, les prisonnières marchent pendant neuf jours et trouvent de l'aide auprès de prisonniers français. Le 25, c'est la rencontre avec les troupes soviètiques puis américaines. Suzanne Orts et sa mère peuvent rentrer en France. Toujours très active dans les associations de déportés, l'ancienne adolescente résistante, aujourd'hui âgée de 89 ans, vient d'être élevée à la dignité de grand'croix de l'ordre national du Mérite.
Dénoncée, elle est arrêtée et internée à la citadelle de Perpignan. Elle y est rejointe par son frère et sa mère. Toutes deux sont déportées d'abord à Neue Bremm (Sarrebruck ) puis à Hasag-Leipzig, commando (camp extérieur) de Ravensbrück puis de Buchenwald. Suzanne (matricule 43 155) y fabrique des panzerfaust (lance-grenades antichars) et des obus. Jetée sur les routes par les SS, le 13 avril 1945, les prisonnières marchent pendant neuf jours et trouvent de l'aide auprès de prisonniers français. Le 25, c'est la rencontre avec les troupes soviètiques puis américaines. Suzanne Orts et sa mère peuvent rentrer en France. Toujours très active dans les associations de déportés, l'ancienne adolescente résistante, aujourd'hui âgée de 89 ans, vient d'être élevée à la dignité de grand'croix de l'ordre national du Mérite.