Pas de défilé de la 13ème DBLE, le 11 novembre à Millau

Des cérémonies sans le défilé annoncé de la Légion. La veille, la préfecture avait prévenu le maire de Millau (Aveyron) de la décision de l'état-major des armées, raconte le quotidien Midi-Libre. En cause, l'appel lancé sur les réseaux sociaux par les derniers militants antimilitaristes du Causse, afin de perturber ce premier défilé. Quelques-uns de ces militants sont venus, vendredi, à proximité du monument aux morts de la sous-préfecture aveyronnaise. Colère du maire, Christophe Saint-Pierre (LR) : "Nous avons fait reculer l'armée pour treize individus. C'est une minorité qui prend en otage une majorité qui elle est favorable à la venue de la Légion". Venu dans le sud-Aveyron, visiter le camp où est stationné la 13, le ministre de la défense avait évoqué, le 21 octobre dernier, l'histoire mouvementée du plateau du Larzac. Où s'est développé, à partir de 1971, date d'annonce du projet d'extension du camp, une contestation d'abord d'agriculteurs puis ensuite de militants antimilitaristes et anticapitalistes. "Je suis convaincu qu'il y a et y aura entre les habitants du Larzac et la Légion étrangère, un échange fécond autour de valeurs communes" avait affirmé Jean-Yves Le Drian.  
Contrairement à la tradition républicaine, des militaires n'ont pu défiler dans la sous-préfecture la plus proche de leur quartier. La décision, politique, a été prise sous prétexte de "menace à l'ordre public". Ont certainement pesé dans la décision, la proximité du Tarn et de Sivens. Mais la comparaison s'arrête là ! 

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