Emmanuel Macron et la mémoire d'Oradour-sur-Glane

Lorsqu'il s'est approché, à 11h15, de l'esplanade où il allait prononcer un discours, Emmanuel Macron était entouré de quarante enfants, parmi les cinq cents présents, venus de huit académies. Il sortait de l'église d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), où une partie des 642 hommes, femmes et enfants ont été tués par les SS de la division Das Reich, le 10 juin 1944. "Une journée comme celle-ci" a commenté Robert Hébras, dernier survivant, qui avait accueilli le candidat Macron, le 18 avril dernier. Celui-ci, lui avait promis de revenir s'il était élu. 
@ HW
Si le président de la République a souhaité que des enfants et des adolescents assistent au 73ème anniversaire de ce massacre (247 ont péri) c'est "pour que la mémoire soit transmise dans sa substance par la vision des ruines, des tombes, des noms". "Ce soir" leur a dit le chef de l'Etat, "vous serez des témoins et vous serez devenus à votre tour des passeurs. Mais vous serez bien plus encore, car Oradour n'est pas seulement un drame de guerre, ce n'est pas seulement une épouvantable tragédie. Oradour est un scandale, un scandale absolu." Appelant ces jeunes témoins à la vigilance, il leur a rappelé que "tout recommence et tout peut recommencer." Citant le Rwanda, l'ex Yougoslavie, la Syrie. "La barbarie dès qu'elle le peut se reforme (...) Parfois, c'est chez nous que resurgit la bestialité infâme."

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