Le médecin en chef Rondy portera la main du capitaine Danjou, le 30 avril prochain

"Après mes études de médecine, j'étais breveté parachutiste et commando en 1952 et je suis parti en Indochine où j'étais affecté à ma demande comme médecin au 1er bataillon étranger parachutiste. Je suis parti avec eux, j'ai sauté à Diên Biên Phu le 21 ou 22 novembre 1953. On a pris d'assaut la ville pourtant occupée par les Viet. Et mon bataillon est resté dans la cuvette jusqu'au dernier, jusqu'au 8 mai (...) je suis donc parti en captivité. J'avais été blessé, avais reçu des éclats d'obus en avril. Un obus de mortier de 120 mm était tombé près de moi, j'étais criblé de ferraille. Regardez, on peut encore les voir, j'en ai encore un peu partout ! " Ainsi se racontait en 2014, à mes confrères de l'Indicateur des Flandres, le médecin colonel Jean-Louis Rondy qui a été choisi par la Légion étrangère pour porter lors du Camerone 2018, la main du capitaine Danjou. Une célébration placée sous le thème suivant : "Tu n'abandonneras ni tes morts, ni tes blessés."
Agé de 92 ans, Jean-Louis Rondy s'est engagé en 1944 comme soldat au sein de la 2ème Division blindée (Régiment de marche du Tchad)Qu'il quittera en 1946, comme sergent. Il avait 20 ans. Il effectue alors ses études de médecine à Santé navale à Bordeaux. Fin novembre 1953, il saute donc sur le camp retranché indochinois. Il y sera blessé, y rencontrera Geneviève de Galard (voir post du 3/5/2014) et restera jusqu'à la fin. Et vit l'internement par les Viet Minh. Il servira ensuite, notamment, au 3ème REI à Madagascar.
Le médecin en chef Jean-Louis Rondy est grand officier de la Légion d'honneur.

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