Général Lecointre : la chancellerie de la Légion d’honneur reste aux militaires
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Le chef de l’Etat, grand maître de l’ordre de la Légion d’honneur a tranché. Et il a choisi de ne pas être disruptif (voir post du 17 janvier). C’est le général François Lecointre qui va succéder au général Benoît Puga, au palais de Salm (Paris), le 1er février, pour un mandat de six ans. L’ancien chef d’état-major des armées (2017-2021) possédant un profil indiscutable pour la grande chancellerie.
Une femme ?
Il sera donc le 34e chancelier de la Légion d’honneur depuis 1803, et seuls les deux premiers étaient civils, Bernard de la Ville-sur-Illon, comte de Lacépède et monseigneur Dominique Dufour, baron de Pradt. Pouvait-on, plus de deux siècles plus tard, envisager une évolution de la gouvernance, et la nomination, à nouveau, d’un civil ? En préparant celle-ci. L’article R1 du code de la Légion d’honneur précise que la décoration "récompense de mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes". Pourquoi ne pas envisager la nomination d’une femme ?
Les critères
Le titulaire de la fonction doit être un dignitaire (grand’croix, ils sont 75). Le général Lecointre, grand officier, a été élevé à la distinction de grand’croix le 18 janvier. Un parcours similaire à celui de son prédécesseur.
L’autre critère est l’âge. Un officier général part à 59 ans (pour l’heure) et pour peu qu’il soit grand officier, il est éligible. Et à cet âge, il y a certes peu de dignitaires civils pour les concurrencer. Rendez-vous, maintenant, en 2029.