Le traité de défense entre PNG et l'Australie fait tousser la Chine

 

Cet accord prévoit que la Papouasie Nouvelle-Guinée et l'Australie se défendront mutuellement contre toute attaque armée face aux "menaces pour leurs intérêts nationaux et la sécurité régionale". Le texte appelé "Pukpuk" précise, en particulier, que "toute activité, accord ou arrangement avec des tiers ne compromettra pas la capacité de l'une ou l'autre des parties à mettre en œuvre le traité". Il faut voir dans cette rédaction une allusion à la volonté de la Chine d'être en situation de contrôle dans cette partie du monde où elle investi des milliards de dollars dans les états océaniens. La représentation diplomatique de Pékin à Port-Moresby, capitale de la Papouasie, a, avant la signature de l'accord, prévenu le gouvernement de ne pas  "compromettre" sa souveraineté et ses intérêts. En outre, une clause de ce protocole prévoit que les citoyens des deux pays pourront servir dans l'armée de l'autre.  Indépendante depuis 1975, la PNG a auparavant été gouvernée par trois puissances, l'Allemagne,  le Royaume-Uni et l'Australie.

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