Une stèle en hommage à 5 Compagnons de la Libération inaugurée, aujourd’hui, au lycée Montaigne à Bordeaux

Ce qui les réunit, c’est le lycée Montaigne, institution bordelaise qui a vu le jour en 1802. Quatre d’entre eux y ont été élèves entre 1938 et 1940. Eugène Reilhac y a préparé l’Ecole de l’air en 1938. Pilote au sein du groupe de chasse Ile de France, il disparaitra, deux jours avant son vingt-troisième anniversaire, entre le Touquet et Hardelot, le 14 mars 1943. Il croisa dans l’établissement bordelais Paul Ibos, décédé en 2015, futur officier observateur du groupement de bombardement Lorraine. Ils avaient été précédés sur les bancs du lycée, au début du XXème siècle (1901) par Félix Eboué. En cet été 40, le guyanais est gouverneur du Tchad qu’il rallie le 26 août au général de Gaulle.
Pierre Simonet, en 1940, est en mathématiques spéciales. Le discours du maréchal Pétain, le 17 juin, l’a révolté. Une semaine plus tard, il quitte Saint-Jean-de-Luz à bord du Baron Kinnaird qui rapatrie des troupes polonaises et des résidents britanniques. Il intégrera, à Londres, l’artillerie des Forces françaises libres naissantes. Il sera de quasiment toutes les campagnes menées par les Français, en particulier à Bir-Hakeim. Dont il sortira vivant, comme Hubert Germain, officier légionnaire à la 13ème DBLE, qui préparait à Montaigne, lors de la déclaration de guerre, l’Ecole navale. Lui aussi, après l’intervention radiophonique de Pétain a choisi la lutte.
Hubert Germain et Pierre Simonet sont deux des cinq Compagnons de la Libération encore en vie. Agés respectivement de 98 et 97 ans, ils ne seront pas présents, aujourd’hui au lycée Montaigne, à cette cérémonie d’inauguration de la stèle.

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