En 2020, la Légion recrutera 1750 légionnaires
Le processus
est classique. Des légionnaires quittent la Légion au terme de leur contrat de
cinq ans et il faut les remplacer.
Depuis la remontée en puissance (2014), qui correspond au reformatage de la 13ème demi-brigade
(13ème DBLE, Larzac, Aveyron) et la création ou recréation
d'une 5ème unité de combat dans les régiments de mêlée et de génie, le volume
du recrutement s’est donc accru. Ce qui a demandé un effort important au 4e
Régiment étranger (Castelnaudary, Aude), unité de formation (initiale et
permanente) de l’institution. L’année prochaine, la Légion étrangère
(9 000 hommes) recrutera 1750 légionnaires. Pour 1250 en 2019.
Face à ces besoins, les recruteurs affirment avoir toujours le
choix. 7 candidats pour un poste. Aujourd’hui, 147 nationalités sont
représentées et le taux de Français qui cherchent à porter le képi blanc a augmenté
pour atteindre 13%. Il y a quelques années, il était tombé en-dessous des 10%.
Or la présence de francophones est déterminante pour la formation ;
ceux-ci contribuant, lors des quatre mois passés à Castelnaudary, à
l’apprentissage du français (langue de travail) par les engagés volontaires non
francophones. L’objectif du COMLE, le général Denis Mistral, est d’atteindre,
dans les prochaines années, les 20% de légionnaires francophones.
Internet demeure un sergent-recruteur efficace mais n’est pas
le seul outil. Cet été, le podium de la Légion était présent sur nombre de
plages françaises. L’opération sera renouvelée a l’été 2020. En
outre, après le renforcement en 2017, du bureau d’information et de recrutement
en Polynésie, la Légion devrait probablement en ouvrir un à la Réunion.
Enfin, évolution très importante qui conditionne les
règles en vigueur : le légionnaire peut désormais disposer, à sa demande, d’un
titre de séjour au bout de trois ans de service.