Il y a 78 ans, les militaires américains libéraient Dachau
Soldats américains devant Dachau, 1945. ©National Archives Records of the Office of War/WikiCommons/BNF |
L’attention des soldats est attirée par un train aux abord du camp. Avec 39 wagons à bestiaux. Ils ouvrent les portes...
Nous sommes le 29 avril 1945, en Bavière. Les militaires, américains, présents appartiennent à la 45e division d’infanterie. Ils encerclent le camp de concentration nazi de Dachau. Mis en activité par le régime national-socialiste, le 20 mars 1933. Le premier de ces camps de la mort.
Comment oublier cette vision ? Dans les wagons, 2 300 cadavres de prisonniers efflanqués, assassinés par les SS. Face à cette horreur, les militaires décident qu’ils ne feront aucun prisonnier allemand.
250 000 prisonniers, dont 6 000 Français, ont été détenus entre 1933 et 1945. Leur tort : être juif, tsigane, homosexuel, associal, témoin de Jehovah, résistant, communiste, cadre de l’Église catholique ou encore membre de l'ancienne noblesse allemande, recense le site de la Bibliothèque nationale de France, Retronews. Entre 50 et 80 000 d'entre eux n'en sont jamais revenus.
Une centaine d’officiers et de soldats allemands s’est réfugié dans un bâtiment. Avec l'aide d'un détenu polonais, le colonel Sparks, en charge de l'assaut, se fait désigner les éléments SS présents. Ceux-ci sont exécutés.
L’un des derniers prisonniers évacué du camp est Edmond Michelet, futur ministre. Dans le quotidien L’Aube du 29 mai 1945, il témoigne : « Le camp de Dachau n'est plus. C'est le premier bagne nazi évacué en entier. Je rentre avec les derniers 3 000 internés de mon camp, qui en groupait 35 000. »
Nous sommes le 29 avril 1945, en Bavière. Les militaires, américains, présents appartiennent à la 45e division d’infanterie. Ils encerclent le camp de concentration nazi de Dachau. Mis en activité par le régime national-socialiste, le 20 mars 1933. Le premier de ces camps de la mort.
Comment oublier cette vision ? Dans les wagons, 2 300 cadavres de prisonniers efflanqués, assassinés par les SS. Face à cette horreur, les militaires décident qu’ils ne feront aucun prisonnier allemand.
250 000 prisonniers, dont 6 000 Français, ont été détenus entre 1933 et 1945. Leur tort : être juif, tsigane, homosexuel, associal, témoin de Jehovah, résistant, communiste, cadre de l’Église catholique ou encore membre de l'ancienne noblesse allemande, recense le site de la Bibliothèque nationale de France, Retronews. Entre 50 et 80 000 d'entre eux n'en sont jamais revenus.
Une centaine d’officiers et de soldats allemands s’est réfugié dans un bâtiment. Avec l'aide d'un détenu polonais, le colonel Sparks, en charge de l'assaut, se fait désigner les éléments SS présents. Ceux-ci sont exécutés.
L’un des derniers prisonniers évacué du camp est Edmond Michelet, futur ministre. Dans le quotidien L’Aube du 29 mai 1945, il témoigne : « Le camp de Dachau n'est plus. C'est le premier bagne nazi évacué en entier. Je rentre avec les derniers 3 000 internés de mon camp, qui en groupait 35 000. »