L'heure de vérité pour Philippe Fontaine
Si sa page de soutien sur Facebook annonce 4575 soutiens, à la Réunion où il est né, la presse ce lundi n'a pas fait de titre sur la comparution de l'adjudant-chef Philippe Fontaine, aujourd'hui, devant le tribunal correctionnel de Marseille. Instance devant laquelle le légionnaire a été renvoyé en février dernier par la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
En juillet 2009, P. Fontaine dirigeait un exercice de tir au camp de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Des balles traçantes sont tirées. Un incendie se déclenche, ravage 1000 ha et blesse 2 personnes. L'affaire prend rapidement un tour politique. Le sous-officier qui sert aujourd'hui au 2ème REP, avait été, au plan militaire, sanctionné pour avoir utilisé des balles traçantes mais "la gravité de l'incendie ne lui est pas imputable" avait-on alors expliqué à la Légion. Au plan civil, il avait bénéficié d'un non-lieu partiel en première instance. Il est poursuivi pour destruction, dégradation ou détérioration involontaire du bien d'autrui. Il risque un an de prison et 15 000 euros d'amende.
En juillet 2009, P. Fontaine dirigeait un exercice de tir au camp de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Des balles traçantes sont tirées. Un incendie se déclenche, ravage 1000 ha et blesse 2 personnes. L'affaire prend rapidement un tour politique. Le sous-officier qui sert aujourd'hui au 2ème REP, avait été, au plan militaire, sanctionné pour avoir utilisé des balles traçantes mais "la gravité de l'incendie ne lui est pas imputable" avait-on alors expliqué à la Légion. Au plan civil, il avait bénéficié d'un non-lieu partiel en première instance. Il est poursuivi pour destruction, dégradation ou détérioration involontaire du bien d'autrui. Il risque un an de prison et 15 000 euros d'amende.