Henri Beaugé, Compagnon de la Libération, est mort

 
Crédit : Ordre de la Libération

"Hier, il ne sentait pas bien. Ce matin, il est mort dans un hôpital parisien" explique-t-on à l'Ordre de la Libération. Henri Beaugé-Bérubé, né en 1920, avait en juin 1940 quitté la France pour rejoindre l'armée canadienne. Mais après l'appel du général de Gaulle, il rejoint les Forces françaises libres. Intégré au sein de l'école des élèves officiers à Camberley, l'aspirant Beaugé prend à la campagne de Libye (1942-43). Puis participe à celles de Tunisie et d'Italie où il est blessé au bras. Le 16 août 1944, il débarque à Cavalaire avec le bataillon de marche n°4 et se distingue pendant les mois suivants par son comportement au feu. Aide de camp du général Koenig en Allemagne (1947-49), il est ensuite pendant dix ans officier des affaires indigènes au Maroc. Lieutenant-colonel de réserve, il entame alors une carrière à la Délégation à l'aménagement du territoire (DATAR) de 1963 à 1971.
Directeur du Centre culturel d'Arc et Sénans (Doubs) de 1971 à 1975, il dirige à partir de 1976, le Centre culturel de l'ancienne Abbaye de Fontevraud (Maine et Loire). Les obsèques de ce Compagnon de la Libération (décret du 7 août 1945), commandeur de la Légion d'honneur, se dérouleront mercredi 21 janvier à 10h à la cathédrale Saint-Louis des Invalides. Henri Beaugé sera ensuite inhumé en Bretagne.
Il reste dix sept Compagnons de la Libération encore en vie.

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