Brenda Lucki à la tête de la Gendarmerie royale du Canada
C’est
la première fois qu’une femme est nommée à la tête de la GRC. Le Premier
ministre vient d’en décider ainsi. Elle s’appelle Brenda Lucki et « elle
est connue pour être une travailleuse acharnée, un officier dédié à son travail
et quelqu’un qui cherche toujours des moyens d’améliorer ses façons de faire »
a expliqué Justin Trudeau. La nouvelle n°1 de la Gendarmerie royale qui prendra ses fonctions le
16 avril, aura une lourde charge : la prévention de la criminalité, les
enquêtes, maintenir la paix et l’ordre au niveau national, apporter
de l’aide à tous les autres corps policiers canadiens. « Elle va aussi
jouer un rôle essentiel dans la réconciliation avec les peuples autochtones,
[et au sein de la GRC] dans la promotion de l’égalité et de l’équité de sexes,
en s’assurant du bien-être mental des agents et en réglant les problèmes de
harcèlement », a précisé M. Trudeau. Originaire d’Edmonton en Alberta, la
future commandante de la GRC sert depuis 31 ans dans l’institution.
Elle a, également, réalisé des missions en ex-Yougoslavie et au sein de la police
civile des Nations unies en Haïti. Brenda Lucki sera la 24e
commissaire de la Gendarmerie royale du Canada, service de police national (28 500
personnels, chiffre 2015).