Martha Desrumaux reposera-t-elle au Panthéon ?
Il sont nombreux, en particulier dans le Nord, a souhaiter que cette féministe et résistante, morte en 1982, puisse rejoindre au Panthéon (Paris) les 72 hommes et les 4 femmes qui y reposent. Les corps de Simone Veil et de son mari y seront transférés le 1er juillet prochain.
Née à Comines en 1897 (Nord), Martha Desrumeaux entra à l'usine à neuf ans et n'appris à lire qu'à 24. Cégétiste, première femme élue au comité central du parti communiste, elle participe en 1936, rappelle la quotidien La voix du Nord , à la négociation des accords de Matignon. Militante de la cause féminine, elle s'investit pour aider les femmes ouvrières du textile à obtenir de meilleurs salaires et conditions de travail. Entrée en Résistance, elle est arrêtée par la Gestapo en août 1941. Déportée au camp de Ravensbrück, elle organise le secours aux prisonnières les plus faibles en compagnie de Geneviève de Gaulle Anthonioz et de Marie-Claude Vaillant Couturier. Atteinte du typhus, elle sera libérée en avril 1945.
"Martha était cégétiste mais ses combats, de l'usine à Ravensbrück ont dépassé tous les clivages" explique ses soutiens qui ont déposé, en 2013, une pétition à l'Elysée. François Hollande n'y avait pas donné suite. Une nouvelle pétition, qui aurait receuilli, pour l'heure, 4500 signatures, devrait être adressée à Emmanuel Macron.
Née à Comines en 1897 (Nord), Martha Desrumeaux entra à l'usine à neuf ans et n'appris à lire qu'à 24. Cégétiste, première femme élue au comité central du parti communiste, elle participe en 1936, rappelle la quotidien La voix du Nord , à la négociation des accords de Matignon. Militante de la cause féminine, elle s'investit pour aider les femmes ouvrières du textile à obtenir de meilleurs salaires et conditions de travail. Entrée en Résistance, elle est arrêtée par la Gestapo en août 1941. Déportée au camp de Ravensbrück, elle organise le secours aux prisonnières les plus faibles en compagnie de Geneviève de Gaulle Anthonioz et de Marie-Claude Vaillant Couturier. Atteinte du typhus, elle sera libérée en avril 1945.
"Martha était cégétiste mais ses combats, de l'usine à Ravensbrück ont dépassé tous les clivages" explique ses soutiens qui ont déposé, en 2013, une pétition à l'Elysée. François Hollande n'y avait pas donné suite. Une nouvelle pétition, qui aurait receuilli, pour l'heure, 4500 signatures, devrait être adressée à Emmanuel Macron.