dimanche 4 mars 2018

Fiction. Mélenchon président et les armées

" Je les hais ! " L’adresse n’est pas, encore une fois, destinée aux journalistes déjà mis au pas mais aux militaires. Huit mois après son élection à l’Elysée, en ce 20 janvier 2023, le président Mélenchon a du mal à conserver son chef d’état-major des armées. Le titulaire du poste lui a présenté sa démission lors de sa prise de fonction. Qu’il a refusée. Alors le CEMA a quitté l’armée. Depuis, trois se sont succédé. Il est vrai qu’un capitaine, en disponibilité, occupe au sein de son cabinet les fonctions de conseiller spécial. Celui-ci dont personne, il y a une demi-année, ne connaissait les sympathies pour les Insoumis est en train de devenir le vice-ministre de la défense tant sa marge de manœuvre est importante et sa parole tranchante. Il surveille toutes les nominations, est à l’origine du changement de nom de la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense devenue « Direction 83 » (en souvenir de l’année de naissance du général Bolivar,1783), scrute la pureté idéologique des enseignants des écoles militaires et est à l’origine, dans un premier temps, de l’arrivée de stagiaires nord-coréens, syriens, russes, cubains et vénézuéliens à l’école de guerre. Au détriment des Américains, des Britanniques, des Allemands… Les commandants ou lieutenants-colonels sont encouragés à postuler pour les académies militaires de ces pays quasiment « frères ». Parler espagnol semble désormais devenu indispensable pour faire carrière. L’alliance bolivarienne est effective et c’est l’affaire du quinquennat. Elle est pilotée par le ministre de la défense, Florian Philippot et son homologue des affaires étrangères, Sophia Chikirou qui fait souffrir les diplomates qui n’ont encore pas démissionné. Il y a quelques mois, celle-ci était pressentie par le Che Guevara français pour diriger la DGSE mais elle-même a sagement pensé « que son expérience en la matière était trop mince. » Cette alliance bolivarienne (la France va quitter l’OTAN) regroupe Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua, le Surinam et la France. D’autres pays y ont un rôle d’observateur. Paradoxalement alors que les régimes, communiste de La Havane et populistes dictatoriaux présents sont en très mauvaise posture, le chef de l’Etat français ne cesse de peser pour les soutenir. Dans ces pays, le personnel de nos ambassades a été multiplié par quatre, au détriment des grandes représentations traditionnelles.
La première mesure du ministre de la défense a été d’interdire aux journalistes d’évoquer la profession d’un militaire ou d’un ancien militaire, lorsque celui-ci est mis en cause dans un fait divers. Les blogs de défense sont étroitement surveillés et leurs auteurs soumis à des tracasseries. Les SIRPA n’existent plus. Remplacés par Le media national, sorte de poupée russe déclinée dans chaque ministère. Une sorte de service central de communication bien verrouillé avec lequel il est bien difficile de travailler. Les armées ont du mal à recruter et les départs se multiplient. M. Mélenchon envisage de créer une légion bolivarienne. 
Tous ces éléments ne sont, évidemment, que pure fiction…