Fiction. Mélenchon président et les armées
" Je
les hais ! " L’adresse n’est pas, encore une fois, destinée aux
journalistes déjà mis au pas mais aux militaires. Huit mois après son élection à
l’Elysée, en ce 20 janvier 2023, le président Mélenchon a du mal à conserver
son chef d’état-major des armées. Le titulaire du poste lui a présenté sa
démission lors de sa prise de fonction. Qu’il a refusée. Alors le CEMA a quitté
l’armée. Depuis, trois se sont succédé. Il est vrai qu’un capitaine, en
disponibilité, occupe au sein de son cabinet les fonctions de conseiller
spécial. Celui-ci dont personne, il y a une demi-année, ne connaissait les
sympathies pour les Insoumis est en train de devenir le vice-ministre de la
défense tant sa marge de manœuvre est importante et sa parole tranchante. Il
surveille toutes les nominations, est à l’origine du changement de nom de la
Direction du renseignement et de la sécurité de la défense devenue « Direction
83 » (en souvenir de l’année de naissance du général Bolivar,1783), scrute
la pureté idéologique des enseignants des écoles militaires et est à l’origine,
dans un premier temps, de l’arrivée de stagiaires nord-coréens, syriens,
russes, cubains et vénézuéliens à l’école de guerre. Au détriment des
Américains, des Britanniques, des Allemands… Les commandants ou
lieutenants-colonels sont encouragés à postuler pour les académies militaires
de ces pays quasiment « frères ». Parler espagnol semble
désormais devenu indispensable pour faire carrière. L’alliance bolivarienne est
effective et c’est l’affaire du quinquennat. Elle est pilotée par le ministre
de la défense, Florian Philippot et son homologue des affaires étrangères,
Sophia Chikirou qui fait souffrir les diplomates qui n’ont encore pas
démissionné. Il y a quelques mois, celle-ci était pressentie par le Che Guevara
français pour diriger la DGSE mais elle-même a sagement pensé « que
son expérience en la matière était trop mince. » Cette alliance
bolivarienne (la France va quitter l’OTAN) regroupe Cuba, le Venezuela, la
Bolivie, le Nicaragua, le Surinam et la France. D’autres pays y ont un rôle d’observateur.
Paradoxalement alors que les régimes, communiste de La Havane et populistes
dictatoriaux présents sont en très mauvaise posture, le chef de l’Etat français ne cesse de peser pour les soutenir.
Dans ces pays, le personnel de nos ambassades a été multiplié par quatre, au
détriment des grandes représentations traditionnelles.
La
première mesure du ministre de la défense a été d’interdire aux journalistes
d’évoquer la profession d’un militaire ou d’un ancien militaire, lorsque
celui-ci est mis en cause dans un fait divers. Les blogs de défense sont
étroitement surveillés et leurs auteurs soumis à des tracasseries. Les SIRPA
n’existent plus. Remplacés par Le media national,
sorte de poupée russe déclinée dans chaque ministère. Une sorte de service
central de communication bien verrouillé avec lequel il est bien difficile de
travailler. Les armées ont du mal à recruter et les départs se multiplient. M.
Mélenchon envisage de créer une légion bolivarienne.
Tous ces éléments ne sont, évidemment,
que pure fiction…