Poursuite de la réforme de la gouvernance de l'Ordre de la Libération

La gouvernance, du fait notamment de la disparition progressive des Compagnons de la Libération, devait évoluer. Ainsi le conseil d’administration (qui a remplacé le conseil de l’Ordre) qui comprenait outre le chancelier (devenu délégué national du Conseil des communes « Compagnon de la Libération »), les derniers Compagnons vivants, les maires des cinq communes « Compagnon », va intégrer les chefs d’état-major des trois armées (dix-huit unités ont reçu la croix de la Libération), le secrétaire général pour l'administration du ministère des armées, le président de l’association des familles de Compagnons, le président de l’association du musée, le président du conseil scientifique du musée et le président de l’association nationale des communes médaillées de la Résistance française. Cette modification détaillée par un décret publié, ce matin, au Journal officiel « constitue une mesure de cohérence afin que tous les acteurs soient représentés. Il y a 1061 croix de la Libération et tous les Compagnons sont égaux » commente le général Christian Baptiste qui devient délégué national de l’ordre de la Libération. Cette dénomination s’impose désormais dans les textes officiels. Ainsi le « Conseil des communes Compagnon de la Libération » devient (ou redevient) Ordre de la Libération, plus universel.
En 2017, le conseil des ministres du 12 avril avait décidé du transfert de la tutelle du ministère de la justice à celui de la défense (devenu des armées), la création d'une fonction de chancelier d'honneur (attribuée à Daniel Cordier), la constitution d'un conseil scientifique du musée de l'ordre de la Libération (présidée par Christine Levisse-Touzé).

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