Une affaire belge (suite)

 

Le Soir/DR

Cette  policière de Charleroi faisant le salut nazi dans une cellule où était détenue Josez Chovanec le 23 février 2018, n'a jamais été inquiétée par sa hiérarchie. La caméra de surveillance a tout enregistré. Malgré, également, un rapport considéré comme "très détaillé"  par certaines sources citées ce matin par le quotidien francophone Le Soir, établi le 24. Les faits se sont déroulés après l'arrestation de ce ressortissant slovaque pris d'un syndrome de délire agité peu après être monté dans l'avion qui devait le transporter à Bratislava. Extrait de l'appareil, conduit dans une cellule, six policiers tenteront de le maitriser. On sait (voir post du 17 août) selon les éléments de l'enquête, que l'homme se frappant la tête contre les murs, aurait obligé 6 policiers à intervenir. Des fonctionnaires qui auraient maintenu une pression de 16 minutes sur le thorax de l'homme qui le lendemain est conduit à l'hôpital en situation de détresse cardiaque. Quatre jours plus tard, il décèdera.

Entre soi ?

 Que s'est-il passé depuis ? Rien, malgré l'ouverture immédiate d'une enquête par le parquet de Charleroi (avant même que l'homme ne meure). Le 1er mars 2018, le parquet communique à la presse le décès de Josef Chovanec. L'ambassadeur de Slovaquie à Bruxelles a un contact avec le cabinet du ministre de l'Intérieur. Le diplomate rencontre, quelques semaines plus tard, un haut fonctionnaire du ministère des affaires étrangères du royaume. Un rapport sur ce contact est ensuite envoyé au ministère de l'intérieur. Aujourd'hui, le ministre de l'époque, Jan Jambon (nationaliste flamand) semble tomber des nues. Aucun souvenir. Il n'aurait pas été informé de cette affaire ou plutôt de ces affaires. Les informations ne seraient-elles pas remontées au plus haut niveau ou la mémoire de l'actuel ministre-président de la Flandre serait-elle défaillante ? De nombreuses voix appellent déjà à sa démission.

Posts les plus consultés de ce blog

Sordide commentaire

Et Marie- Laure Buisson...

Nickel «  La métallurgie calédonienne est au bord du précipice » estime Alain Jeannin