Une affaire belge
Le 23 janvier 2018, Jozef Chovanec ressortissant slovaque de 38 ans, prend l'avion à l'aéroport de Charleroi pour Bratislava. Embarqué, il aurait été expulsé de l'appareil pour un comportement agressif. Le quotidien francophone Le Soir raconte "qu'emmené en cellule, il a été pris d'un syndrome de délire agité, un état faisant perdre tout contrôle à ce père de famille." Se frappant la tête contre les murs, précisent les éléments de l'enquête, et obligeant 6 policiers à intervenir. Des policiers qui auraient maintenu une pression de 16 minutes sur le thorax de l'homme qui le lendemain est conduit à l'hôpital en situation de détresse cardiaque. Celui-ci décédera quelques heures plus tard.
Salut nazi
Ces faits ont été filmés par une caméra de surveillance. Images qui ont été révélées, en milieu de semaine, par la presse néerlandophone. On y voit un fonctionnaire de police assis sur le détenu en piteux état physique. A l'arrière plan, une policière effectue "explicitement" un salut nazi. La hiérarchie policière nie avoir eu connaissance de ces images. Le numéro deux de la police fédérale qui avait alors la responsabilité des policiers incriminés "a interrompu son mandat temporairement, le temps de faire la lumière sur cette affaire." Pour laquelle l'enquête est étrangement toujours en cours. Tout le monde en Belgique semble découvrir aujourd'hui ces faits. Le ministre de l'Intérieur actuel affirme que son prédécesseur était au courant. Ce que celui-ci nie. Même si l'ambassadeur de Slovaquie affirme avoir alors eu un contact, en 2018, avec le ministre. L'affaire Chovanek tourne aujourd'hui au pugilat politique dans un pays à la recherche depuis 459 jours d'un gouvernement .