Nouvelle-Calédonie, l’affaire Steiger
Ce samedi matin, à Nouméa (+ 9h) des associations de défense des droits des femmes ont manifesté devant la caserne Meunier, siège de l’état-major de la gendarmerie. Une manifestation maintenue malgré l’annonce, quelques heures plus tôt, du départ du colonel Steiger qui commandait depuis juillet, les gendarmes du territoire. Celui-ci, âgé de 48 ans, a été condamné en 2020 pour violences conjugales, puis en appel en mai dernier *. Des élus calédoniens, de toutes tendances, ont demandé son départ dès la révélation, il y a trois jours, de cette double condamnation par le site Médiapart. Un communiqué du ministère de l’intérieur, hier après-midi, le confirmait en des termes très diplomatiques : « le colonel Steiger a choisi de demander à être relevé de ses fonctions ».
L’une des responsables de la manifestation nouméenne a expliqué à NC 1ère que ce rendez-vous a été maintenu pour Sophie Steiger, « qui a souffert de ces violences, que nous la soutenons comme toutes les femmes victimes de violences conjugales ». Dans ce territoire du Pacifique Sud « 22 % des Calédoniennes ont subi des brutalités physiques », selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
L’une des responsables de la manifestation nouméenne a expliqué à NC 1ère que ce rendez-vous a été maintenu pour Sophie Steiger, « qui a souffert de ces violences, que nous la soutenons comme toutes les femmes victimes de violences conjugales ». Dans ce territoire du Pacifique Sud « 22 % des Calédoniennes ont subi des brutalités physiques », selon l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
* Le colonel Steiger a été condamné, en première instance en février 2020, à six mois de prison avec sursis avant de voir sa peine réduite à 6 000 € d'amende en appel.