Deux expositions à l'ordre de la Libération, entre ombres et lumières

 

Portrait de Romain Gary ©Ordre de la Libération

Maintenant qu’il n’y a plus de Compagnons de la Libération en vie, l’Ordre s’attache à faire faire vivre leur mémoire et leur engagement. Le musée est un outil particulièrement précieux. Précieux, dynamique et contemporain. En témoigne l’exposition « Entre ombre et lumière » qui, jusqu’au 8 mai, propose des portraits de quelques-uns de ces Compagnons réalisés sur des objets du quotidien des années de guerre. L’auteur, Christian Guémy est un artiste urbain (street art), qui a débuté le pochoir en 2006. À l'occasion de la panthéonisation de Simone Veil en 2018, il avait ainsi réalisé deux portraits de l’ancienne déportée sur les boîtes aux lettres de la mairie du 13e arrondissement, à Paris. Il a fait de même cette fois-ci, notamment à proximité des Invalides avec des portraits d’Hubert Germain mais aussi de Philippe Kieffer et Jean Tranape, sur une boîte aux lettres située face au musée, boulevard Latour-Maubourg (Paris 7ème).

 ©Ordre de la Libération

Prochaine exposition, les Compagnons du BCRA
Christian Guémy signe ses œuvres C215. Un alias potentiel d’agent de renseignement. C’est justement à eux que le musée de l’ordre de la Libération va s’intéresser à partir du 13 juin (jusqu’au 16 octobre). Au travers de l’exposition « Les agents secrets du général, les Compagnons de la Libération dans la lutte clandestine, 1940-1944 », organisée à l’occasion du 80e anniversaire de la création du Bureau central de renseignement et d’action, en partenariat avec la DGSE, qui célèbre, elle, en 2022, son 40e anniversaire.
Ils sont 174 Compagnons issus du renseignement soit 17% des effectifs de l’ordre (1038). Dont deux femmes : Laure Diebold et Simone Michel-Lévy. 95 % d’entre eux sont issus du BCRA.

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