Les tribulations de l'ex-légionnaire amoureux
Dans le blog Quoi de neuf
à Saissac ? le rédacteur évoquait le 30 mai 2013, la prise d'otage qui
venait de se dérouler dans cette commune audoise de neuf cents habitants. La
caissière du Cabas d'or venait d'être " retenue pendant près
de cinq heures par un ancien légionnaire". Celui-ci, âgé de quarante six
ans, avait justifié son acte en expliquant aux gendarmes qu'il vivait "un
énorme chagrin d'amour". Mais ce n'était pas sa "bien-aimée" qui
était la victime mais une jeune mère de famille. L'action visait, d'après
l'enquête, à attirer l'attention de sa compagne avec laquelle l'ancien
militaire entretenait une relation houleuse. Le 15 septembre suivant, la
justice le condamnait à quatre ans de prison, dont deux avec sursis et mise à
l'épreuve. Loïc Touz devait en outre verser 8000 € de dommages et intérêts à la
victime. Placé aussitôt en détention, il avait obtenu à la fin de l'année, un
aménagement de peine. Remis en liberté, il devait porter un bracelet électronique.
Las, le 30 janvier dernier, à la suite d'une "énième dispute" avec sa
compagne, il détruisait le bracelet. Recherché, il s'est alors présenté à la
gendarmerie. Etant incapable de mener à bien son projet de réinsertion, il est
aujourd'hui retourné à la maison d'arrêt de Carcassonne. A la Légion, on dit
souvent : "Quand un légionnaire fait bien, il fait mieux, quand il fait
mal..."