L'audience du général Piquemal reportée (actualisé)
Ce matin, le général Christian Piquemal a fait un malaise et a été transporté à l'hôpital dont il sorti cet après-midi. Il n'a donc pu comparaitre. L'audience serait renvoyée au 12 mai, selon un avocat présent au tribunal de Boulogne-sur-Mer qui, en comparution immédiate a jugé quatre autres personnes arrêtées, également, samedi à Calais lors de cette manifestation anti-migrants, interdite.
Le
prévenu qui possédait un taser a été condamné à deux mois de prison, sans mandat de dépôt. Celui arrêté
avec deux bombes lacrymogènes écope de trois mois, sans mandat de dépôt. Le troisième prévenu, arrêté avec un poing américain, est condamné à deux mois avec sursis. Quant au
quatrième qui, lui, portait un cutter, la procédure est annulée en raison d'une erreur de procédure : il avait signé une convocation pour être jugé en juin.
Un général solitaire
Ce soir, sur RTL, le général Piquemal a déclaré regretter d'avoir participé à ce rassemblement initié par Pegida, le mouvement extrémiste allemand avec qui il "ne partage aucun lien". De son côté, la Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (FSALE) précise, dans un communiqué, que "tous ceux qui ont connu le général Piquemal en activité, sont désolés de ces événements. Cependant", précise le général Gausserès, son président, "c'est à titre personnel qu'il a agi. Aussi toute initiative non concertée avec le bureau de la Fédération, serait de nature à transgresser l'article 7 de notre code d'honneur de l'ancien légionnaire : "Je m'interdis d'impliquer la Légion étrangère dans toute action politique." "ll y va du maintien de la bonne image de la Légion étrangère", conclue le texte.
Un général solitaire
Ce soir, sur RTL, le général Piquemal a déclaré regretter d'avoir participé à ce rassemblement initié par Pegida, le mouvement extrémiste allemand avec qui il "ne partage aucun lien". De son côté, la Fédération des sociétés d'anciens de la Légion étrangère (FSALE) précise, dans un communiqué, que "tous ceux qui ont connu le général Piquemal en activité, sont désolés de ces événements. Cependant", précise le général Gausserès, son président, "c'est à titre personnel qu'il a agi. Aussi toute initiative non concertée avec le bureau de la Fédération, serait de nature à transgresser l'article 7 de notre code d'honneur de l'ancien légionnaire : "Je m'interdis d'impliquer la Légion étrangère dans toute action politique." "ll y va du maintien de la bonne image de la Légion étrangère", conclue le texte.