Volker le légionnaire
Il y a toujours forcément un début ! Là, ce fut un courriel. Il me parlait de son livre publié en 2013. Je lui en demandais un exemplaire.
Il s’appelle Volker Lordick. En 1959, le gamin « bien
élevé » s’engagea à la Légion. Rejoignant, pour cela, Strasbourg en Vespa.
« J’étais comme en transe » raconte-t-il. Se succédèrent pendant cinq
ans d’autres villes : Marseille, Puyloubier et plus exotiques, Saïda, Ksar
el Hirane, le Sahara, Reggane, Béni-Abbès. La Légion épousait les soubresauts
de l’histoire de l’après Seconde Guerre mondiale. Volker n’a pas vécu
l’Indochine mais donc l’Algérie. Précisément, les derniers épisodes. Volker
l’Allemand a du recul et il écrit bien. Sur 150 pages, « le jeune
homme de bonne famille » raconte son parcours jusqu’au grade de sergent. Et
son unique contrat. Parcours de formation qui conduit de la fin de
l’adolescence à l’âge adulte. Le livre s’appelle « Légionnaire en
Algérie » (éditions Epée, Kehl, Allemagne, traduit). Les livres d’anciens
ne sont pas toujours de bonne facture. Le sien l’est !