Nicolas Tié, le footballeur pro devenu para



A 24 ans, l’ancien espoir du football a tourné le dos à une carrière professionnelle pour s’engager dans le métier des armes. « Fier » de ce « peu de carrière » confiait Nicolas Tié à Ouest-France alors qu’il remisait ses gants de gardien de but. 
Les raisons de ce surprenant virage ? « Le goût du foot s’est perdu » commentait-il. Il est vrai que le jeune homme malgré d’indéniables qualités n’a jamais rêvé de suivre les pas d’Hugo Lloris ou Mike Maignan.
Ce passé récent au cours duquel ce franco-ivoirien a connu des galères (sans club) est désormais à ranger dans le tiroir des souvenirs. Son équipe, depuis début avril dernier, s’appelle le 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP) et ses 850 coéquipiers et coéquipières.
Après le Stade Poitevin, l’Institut régional du football (IRF) de Châteauroux, le Stade Rennais, Chelsea et le Vitoria Guimarães (Portugal) voici Tarbes, maillot rouge et bleu (couleurs du 1er RHP). En terre d’ovalie.
Avec un quotidien résumé par cette phrase extraite du chant du régiment : « Rien n’est trop dur pour un gars de notre âge ». Une locution aisément transposable dans les centres de formation des clubs pro de foot. Et déjà conjuguée par Nicolas Tié dans sa vie sportive précédente.

Photo : ©225foot.com

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