Mali, les arrestations de militaires se poursuivent
Le deuxième officier général arrêté hier s’appelle Nema Sagara, générale de brigade à l’état-major de l’armée de l’air. L’une des rares femmes militaires à figurer dans la hiérarchie de l’armée malienne. Cette fille d’un ancien sous-officier de gendarmerie est également la première militaire à avoir été engagée sur un théâtre d’opérations.
Selon plusieurs sources, les arrestations se sont poursuivies cette nuit. Une cinquantaine de militaires auraient été interpellés pour « d’avoir voulu « déstabiliser la transition » (voir post du 10 août). Parmi eux, explique Radio France Internationale « un nombre important sont membres de la Garde nationale », corps d’origine du ministre de la défense, le général Sadio Camara.
Selon plusieurs sources, les opérations seraient menées par des agents de l’Agence nationale de la sécurité d’Etat (ANSE), les services maliens de renseignement placés sous l’autorité directe du général Assimi Goïta chef de la junte.
Celle-ci n’a pour l’instant pas officiellement communiqué. Seule réaction celle d’Aliou Tounkara, membre du Conseil national de Transition et président local de la Maison Russe qui, dans un entretien à "l’agence de presse" russe African initiative* a démenti toute tentative de coup d’État qualifiant ces informations de « ridicule provocation médiatique de la part de la France », assurant que « le peuple malien soutient le président Assimi Goïta et le gouvernement de transition. »
Selon plusieurs sources, les arrestations se sont poursuivies cette nuit. Une cinquantaine de militaires auraient été interpellés pour « d’avoir voulu « déstabiliser la transition » (voir post du 10 août). Parmi eux, explique Radio France Internationale « un nombre important sont membres de la Garde nationale », corps d’origine du ministre de la défense, le général Sadio Camara.
Selon plusieurs sources, les opérations seraient menées par des agents de l’Agence nationale de la sécurité d’Etat (ANSE), les services maliens de renseignement placés sous l’autorité directe du général Assimi Goïta chef de la junte.
Celle-ci n’a pour l’instant pas officiellement communiqué. Seule réaction celle d’Aliou Tounkara, membre du Conseil national de Transition et président local de la Maison Russe qui, dans un entretien à "l’agence de presse" russe African initiative* a démenti toute tentative de coup d’État qualifiant ces informations de « ridicule provocation médiatique de la part de la France », assurant que « le peuple malien soutient le président Assimi Goïta et le gouvernement de transition. »
*Outil de la stratégie d’influence de la Russie en Afrique post-Prigojine. Voir psot du 13 juin 2025.
Photo : DR.