Les espions se livrent
…dans une exposition retraçant les relations entre
littératures et renseignement. Une manifestation pour laquelle, annonce le
ministère de la défense, " la DGSE a accepté de dévoiler certains de ses
documents et objets". Réalisée à partir des fonds de la bibliothèque des
littératures policières (Bilipo), de collections des services français, cette
exposition dévoile « la relations trouble et complexe entre les services
et l’écrit de 1800 à 1989 ». A travers écrivains espionnés, écrivains
espions et écrivains d’espionnage, l’exposition permet de saisir selon ses concepteurs "comment s’est bâti un pan de l’imaginaire moderne
à travers littérature populaire et cinéma".
Des documents ou objets authentiques utilisés par des agents
du BCRA, du SDECE et de la DGSE sont présentés. Et de citer des montres appareils-photos
ou à détecter les radiations, des machines à écrire destinée à transcoder, des
endoscopes pour regarder dans les serrures, des micros dissimulés dans un livre
et…des sous-vêtements féminins à poche secrète. Une exposition qui a ouvert ses portes quelques jours après
la disparition de Gérard de Villiers.
Jusqu’au 24 mars 2014,
Bilipo, 48-50, rue du cardinal Lemoine 75005 Paris