Le général Burkhard, futur délégué national de l'Ordre de la Libération
C’était le 7 août 2021. Le nouveau chef d’état-major des Armées quittait son lieu de courtes vacances dans le sud de la France, pour se rendre à l’Institution nationale des Invalides (Paris) afin de souhaiter son 101ème anniversaire à Hubert Germain. Car le général Burkhard essayait de voir régulièrement le dernier Compagnon de la Libération. Sa précédente visite remontait au 22 juillet, jour de son entrée en fonction. Deux ans plus tôt, nommé chef d’état-major de l’armée de Terre, il était également venu auprès de son aîné.
Le 26 septembre 2021, quelques jours avant la disparition de l'ancien aide de camp du général Koenig, Thierry Burkhard lui avait remis le galon de caporal-chef d’honneur de la Légion étrangère.
La 13e DBLE
La filiation explique pour partie cette proximité. Le lieutenant Germain a combattu au sein de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), notamment à Bir Hakeim, un régiment que l'ancien CEMA a commandé entre 2008 et 2010. Thierry Burkhard appréciait le contact avec cet homme toujours humble lorsqu’il évoquait son engagement et ses combats de la Seconde Guerre mondiale. Hubert Germain, mort en octobre 2021, était l’un des 98 Compagnons de la Libération de la 13.
Délégué national
Un nombre remarquable quand on sait que seuls 1032 hommes et 6 femmes ont obtenu la croix de la Libération. En outre, la 13e DBLE est l’une des 18 unités à avoir également reçu cette distinction. Les valeurs, en particulier sens du devoir et don de soi, véhiculées par ces Compagnons issu des résistances, intérieure et extérieure, sont aussi ancrées dans l’ADN de Thierry Burkhard. Ce qui peut expliquer pourquoi il occupera cette fonction de délégué national l'Ordre de la Libération à partir du 1er octobre. Un choix qui définit aussi cet homme respecté et discret qui aurait certainement pu obtenir « un après » plus en première ligne.
La 13e DBLE
La filiation explique pour partie cette proximité. Le lieutenant Germain a combattu au sein de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), notamment à Bir Hakeim, un régiment que l'ancien CEMA a commandé entre 2008 et 2010. Thierry Burkhard appréciait le contact avec cet homme toujours humble lorsqu’il évoquait son engagement et ses combats de la Seconde Guerre mondiale. Hubert Germain, mort en octobre 2021, était l’un des 98 Compagnons de la Libération de la 13.
Délégué national
Un nombre remarquable quand on sait que seuls 1032 hommes et 6 femmes ont obtenu la croix de la Libération. En outre, la 13e DBLE est l’une des 18 unités à avoir également reçu cette distinction. Les valeurs, en particulier sens du devoir et don de soi, véhiculées par ces Compagnons issu des résistances, intérieure et extérieure, sont aussi ancrées dans l’ADN de Thierry Burkhard. Ce qui peut expliquer pourquoi il occupera cette fonction de délégué national l'Ordre de la Libération à partir du 1er octobre. Un choix qui définit aussi cet homme respecté et discret qui aurait certainement pu obtenir « un après » plus en première ligne.
Le général Burkhard succèdera à un autre militaire, le général Christian Baptiste en poste depuis 2017 et qui assurait l’intérim depuis le 15 janvier dernier.
Proximité avec les anciens
Proximité avec les anciens
Le décret de nomination est attendu ces prochains jours. Cette arrivée « valorise l'Ordre » commente un historien bon connaisseur de la politique de la mémoire. Vendredi dernier, Emmanuel Macron lors de l'adieu aux armes du général Burkhard a souligné la « pudeur » de cet homme qui est « resté constamment
et discrètement aux côtés des anciens, des blessés et des proches endeuillés...». C'est en effet un autre trait de caractère du natif de Delle (Territoire de Belfort) qui, il y a six jours dans la cour d'honneur des Invalides (Paris), au milieu des siens, a certainement du ressentir la proximité familière d'Hubert Germain.