Mais où est donc passée la boîte à secrets algérienne ?
La boîte à secrets, c’est le général major Abdelkader Haddad, alias Nasser El Djinn, ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui aurait fui en bateau l’Algérie à destination de l’Espagne. C’est tout au moins l’une des hypothèses avancées. L’Espagne, pays dans lequel il a déjà résidé et possèderait des biens immobiliers.
Limogé et incarcéré
Le régime pense lui qu’Abdelkader Haddad n’a peut-être pas encore quitté le pays et à fait quadriller, ces derniers jours, Alger par les forces de sécurité et l’armée.
Limogé en mai dernier, après avoir dirigé la DGSI de juillet 2024 à mai 2025 celui que l’on surnomme « le diable » avait ensuite été détenu dans les prisons militaires de Blida, de Béchar (ex Colomb-Béchar), avant d’être mis en résidence surveillée dans la commune de Dely-Ibrahim, sur les hauteurs d’Alger. La justice lui reproche « l’affairisme, l’enrichissement illicite et la falsification de documents. »
Onde de choc
Considéré longtemps comme proche du président Tebboune, Nasser El Djin est soupçonné, selon plusieurs sources, d’avoir orchestré une vaste campagne de déstabilisation contre le général Chengriha, ministre délégué à la défense et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP).
Cette fuite est une onde de choc pour le régime. Pour preuve, le Haut conseil de sécurité (HCS), a été convoqué jeudi. L’agence officielle Algérie Presse Service (APS) a évoqué la réunion mais sans préciser son contenu.
Tortionnaire
Le controversé fuyard qui « a été surtout l’un des acteurs principaux de la décennie noire, où il a joué le rôle de tortionnaire et de bourreau sanguinaire sous la main duquel des centaines, voire des milliers d’Algériens, ont été froidement massacrés » explique le site Le360, pourrait, en échange d'un accueil par un pays refuge, devenir fort bavard.
Onde de choc
Considéré longtemps comme proche du président Tebboune, Nasser El Djin est soupçonné, selon plusieurs sources, d’avoir orchestré une vaste campagne de déstabilisation contre le général Chengriha, ministre délégué à la défense et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP).
Cette fuite est une onde de choc pour le régime. Pour preuve, le Haut conseil de sécurité (HCS), a été convoqué jeudi. L’agence officielle Algérie Presse Service (APS) a évoqué la réunion mais sans préciser son contenu.
Tortionnaire
Le controversé fuyard qui « a été surtout l’un des acteurs principaux de la décennie noire, où il a joué le rôle de tortionnaire et de bourreau sanguinaire sous la main duquel des centaines, voire des milliers d’Algériens, ont été froidement massacrés » explique le site Le360, pourrait, en échange d'un accueil par un pays refuge, devenir fort bavard.
Photo : DR