Décès de Georges Masurel, l'un des derniers mécaniciens du Normandie-Niemen

Pierre Lorillon, décédé le 17 février dernier et Georges Masurel
(crédit : francaislibres.net)
L'un des derniers mécaniciens survivants du Neu-Neu, Georges Masurel est mort, hier, à l'âge de 91 ans. Né le 24 août 1921 à Ain-Abraham en Tunisie, il rejoint à l'âge de 20 ans (août 1941) les Forces aériennes françaises libres (FFAL) à Damas. Il participe alors comme mitrailleur à plusieurs opérations en Libye dans les groupes bombardiers Lorraine puis Alsace, avant de rejoindre le régiment de chasse Normandie, le 1er septembre 1942. G. Masurel arrive en Russie (Ivanovo) deux mois plus tard. Nommé sergent-chef en mars 43, il participe à sa première campagne de groupe comme mécanicien.
Muté au Moyen-Orient, il obtient son brevet de pilote. Affecté au groupe "Picardie" le 3 août 1944, puis au groupe de chasse  "Ardennes" il participe à la campagne de France jusqu'à la fin de la guerre. Démobilisé, Georges Masurel devient pilote professionnel en 1946 puis instructeur.
En 1965, il fonde la compagnie aérienne EAS qu'il dirige jusqu'en décembre 1991. Il prend  sa retraite de l'aviation civile en 1992, après 8232 heures de vol dont 980 militaires. Officier de la Légion d'Honneur, Georges Masurel avait reçu six décorations soviétiques. Normandie-Niemen comptera 21 Compagnons de la Libération.

Commentaires

  1. L'écharpe de la LH du mauvais côté et personne ne l'a aidé!

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