Le mystère Bouteflika

En Algérie et dans les chancelleries, "le mini AVC" du président Abdelaziz Bouteflika suscite beaucoup d'interrogations. D'autant que la communication du pouvoir algérien repose sur une technique parfaitement maitrisée : le silence. Duquel émerge, à dose homéopathique, une voix officielle qui se veut rassurante. Ainsi, hier, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a-t-il annoncé frugalement : "Rassurez vous, le président de la République se porte bien et suit quotidiennement les dossiers et questions d'intérêt national". En Algérie, les visages des politiques changent mais la "chape de plomb" reste. La presse locale essaie donc de décrypter la situation politique posée par cet accident vasculaire cérébral du chef de l'Etat, soigné à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris depuis quinze jours. De décrire la coulisse à un an de l'élection présidentielle. Mais mieux qu'un long papier, voici cette caricature parue hier dans le quotidien francophone Liberté, qui résumera aux yeux de beaucoup, la situation qui prévaut aujourd'hui à Alger. Elle est signée Dilem, dessinateur, qui comme Plantu à la une du Monde, traduit en quelques traits sa vision de l'information. Précisons que le regard de Dilem est souvent considéré par le pouvoir comme de l'impudence. Et qui sait le lui faire savoir.
 
Crédit : Liberté, 11 mai 2013
 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Sordide commentaire

Et Marie- Laure Buisson...

Nickel «  La métallurgie calédonienne est au bord du précipice » estime Alain Jeannin