La Légion s'européanise

  

©GRLE

La crise sanitaire perturbe le recrutement de la Légion. Si les mesures contraignantes de circulation empêchent les étrangers de se présenter dans les habituelles proportions, beaucoup de militaires en fin de contrat ont choisi, en 2020, de renouveler un contrat face aux incertitudes du marché civil de l’emploi. Ainsi les objectifs de l’année dernière, soit 1200 postes, ont été atteints. Cette année, la barre est encore plus haute : 1400 recrutements. D’autres personnels en fin de contrat renouvelleront mais l’objectif ne sera pas simple à atteindre. D’autant que les recruteurs de l’institution constatent un tarissement des habituels candidats venus d’Amérique du Sud. Comme les Brésiliens ou les Colombiens.

Nouvelle tendance

La Légion s’européanise du fait de ces difficultés de circulation. Avec une nouveauté, des recrues issues d’Europe occidentale. Le flux français lui, atteint, un taux qui correspond aux critères attendus depuis de nombreuses années : 14 %.Un chiffre obtenu grâce au travail fourni par les neuf postes d’information de la Légion (PILE) en province mais aussi par le bureau d’information de Papeete. 8 Polynésiens ont ainsi intégrés les képis blancs depuis le 1er janvier dernier et 60 candidats sont en attente. Le Groupement de recrutement de la Légion étrangère (GRLE, Fontenay-Sous-Bois, Val-de-Marne) attend beaucoup également du nouveau BIRLE qui, d’ici un mois, va ouvrir ses portes à Saint-Denis à la Réunion. Quatre réservistes y ont été recrutés et sont en train d’être formés au recrutement par deux sous-officiers, en mission de courte durée. Le lieutenant-colonel Prenveille, commandant du GRLE est impatient de voir arriver les premiers postulants. Enfin, une constante : les Népalais. Malgré les difficultés à voyager, ceux-ci continuent à se présenter, documents en règle.

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