L'après COVID imposera-t-il une nouvelle politique de commémoration ?
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L’après-COVID nécessitera-t-il de repenser certains pans de la politique économique et sociale ? Ainsi le nombre de jours fériés liés aux grandes guerres, comme le 11 novembre et le 8 mai ? Cette dernière date ne l’est toutefois plus tout à fait. Mais le 11 novembre, si. La question pourrait se poser. Surtout dans un contexte où les commémorations nationales, comme le constatait le rapport Kaspi en 2008, n’attirent pas les foules. L'objet du jour férié est mis à mal. Paradoxalement depuis 1999, les journées commémoratives se sont multipliées : 6 ont, en effet, été créées depuis la fin du XXème siècle. Ce qui fait que nous en sommes à 12. Ces dates n’en restent pas moins précieuses pour transmettre des repères historiques, des valeurs (comme l’engagement) et pour contribuer à façonner une identité républicaine avec l’objectif de rassembler les citoyens. Il s’agit en somme aujourd'hui d’inventer pour mieux impliquer. Mais pas forcément besoin de jours fériés pour cela. Si le 14 juillet fait figure d’intouchable, en revanche pour les deux autres… Mais la bataille en coulisses risque d'être âpre.