L'ex-otage Edith Blais, détenue 450 jours par les djihadistes raconte

 

 ©Radio-Canada

Otage pendant 450 jours des djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la québécoise Edith Blais a réussi à échapper aux geôliers qui la détenaient, en compagnie de l’italien Lucas Tachetto. Détention qu’elle décrit dans Le Sablier (Les éditions de l’Homme). Elle raconte dans ce livre qui paraîtra demain au Canada et le 15 avril en France, comment le 12 mars 2020, alors qu’une tempête de sable se lève, elle a réussi, avec son compagnon, à s’évader. "Selon nos calculs, on avait 80% de chances d’être rattrapés, 10% de chances de se perdre et de mourir de soif et 10% de chances de réussir" détaille la jeune femme de 36 ans. Durant ces dix heures de marche dans le désert, elle se foule une cheville. Lucas Tachetto, lui est pieds nus. Pourtant, la couple réussira dans son entreprise. Avec la protection de la chance. Première manifestation de celle-ci : ils arrivent à retrouver la route Kidal-Tombouctou qu’ils souhaitaient rejoindre. Ensuite, un chauffeur routier accepte de les embarquer bien qu’il soit conscient, précise l’autrice, de leur statut d’otages en cavale. Surtout, le camion est contrôlé par des djihadistes. Edith et Luca "enturbannés" sont sauvés par le camionneur qui ment sur leur origine. Celui-ci parvient ensuite, à les déposer devant le siège de la Minusma à Kidal. Ces deux voyageurs avaient été kidnappés le 17 décembre 2018 au parc national W, au Burkina Faso (frontière avec le Bénin). "Cela a été notre erreur. On nous avait dit qu’il y avait des éléphants...pas des djihadistes."

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