Ce matin, les familles de ces militaires prisonniers des jihadistes ont bloqué
plusieurs routes menant au centre de Beyrouth, paralysant durant une bonne
heure la capitale. Afin « d’adjurer » les autorités d’obtenir la
libération des otages.
Une trentaine de soldats libanais sont, en effet, otages des
islamistes des groupes de l'EI et du Front al-Nosra depuis les affrontements qui
se sont déroules début août, à Ersal. Située à l’est du Liban, dans la Bekaa, cette
zone sunnite a été déstabilisée par le conflit syrien. Trois de ces militaires ont été
assassinés, dont deux par décapitation (voir post du 14 octobre).