Le COVID-19 et le vocabulaire militaire
Face à l’épidémie sanitaire le langage s’adapte. Et le
vocabulaire militaire désormais communément utilisé dans le discours public. Le
16 mars dernier, à 20h, le chef de l’Etat l’affirmait à six reprises lors d’une
intervention télévisée : « Nous sommes en guerre. » Usant d’un ton martial pour appeler à la « mobilisation
générale » face à un « ennemi (…) invisible, insaisissable ».
Depuis, les soignants sont « en première ligne », les caissiers (es),
les éboueurs, sont les « soldats du quotidien. » La réserve sanitaire
est utilisée « pour aller au front »…