La Légion constitue un
baromètre, qui mesure les soubresauts du monde. Résultat : à la suite d'une
crise, d'une guerre civile, d'un coup d'Etat, certains des ressortissants des
pays concernés se tournent parfois vers la Légion étrangère, afin de s'assurer un
avenir.
Au XXème siècle, après les
deux grandes guerres, beaucoup d'Allemands ont rejoint la Légion étrangère.
Après les Malouines, ce sont les Britanniques qui s'y sont présentés. Avec la
chute du mur de Berlin, les Européens de l'Est donnèrent le "ton".
L'institution tient à ce qu'il n'y ait pas de sur-représentation afin de
maintenir l'équilibre collectif. C'est pour cela qu'un afflux soudain de
candidats provenant d'un même bassin géographique, sera observé, analysé par la
Direction des statistiques et de la protection de la Légion étrangère (DSPLE)
-rattachée sur le plan fonctionnel au directeur général de la DPSD (Direction
de la protection et de la sécurité de la défense)- afin de déterminer les
risques éventuels pour la L.E.
Celle-ci est composée de 7500
hommes, issus de 146 nationalités. Qui viennent des cinq continents. Certains
de contrées inattendues, du Kazakhstan, de Mongolie, du Népal...d'autres des
antipodes. Parlons du samoan, de ces quinze ni-vanuatu,(ex
néo-hébridais) dont deux sous-officiers, de ces dix fidjiens (militaires du
rang), de ces huit néo-zélandais ou des ces douze australiens qui représentent
le Pacifique sud dans les onze régiments légionnaires. Contrairement à ce que
l'on pouvait attendre, aucun syrien ou aucun grec n'ont cherché, ces derniers
mois, à porter le képi blanc. Ils ne sont toujours que deux grecs et quatre
syriens dans l'institution.
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