mercredi 4 avril 2012

La Légion étrangère, baromètre du monde

La Légion constitue un baromètre, qui mesure les soubresauts du monde. Résultat : à la suite d'une crise, d'une guerre civile, d'un coup d'Etat, certains des ressortissants des pays concernés se tournent parfois vers la Légion étrangère, afin de s'assurer un avenir.
Au XXème siècle, après les deux grandes guerres, beaucoup d'Allemands ont rejoint la Légion étrangère. Après les Malouines, ce sont les Britanniques qui s'y sont présentés. Avec la chute du mur de Berlin, les Européens de l'Est donnèrent le "ton". L'institution tient à ce qu'il n'y ait pas de sur-représentation afin de maintenir l'équilibre collectif. C'est pour cela qu'un afflux soudain de candidats provenant d'un même bassin géographique, sera observé, analysé par la Direction des statistiques et de la protection de la Légion étrangère (DSPLE) -rattachée sur le plan fonctionnel au directeur général de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense)- afin de déterminer les risques éventuels pour la L.E.
Celle-ci est composée de 7500 hommes, issus de 146 nationalités. Qui viennent des cinq continents. Certains de contrées inattendues, du Kazakhstan, de Mongolie, du Népal...d'autres des antipodes. Parlons du samoan, de ces quinze ni-vanuatu,(ex néo-hébridais) dont deux sous-officiers, de ces dix fidjiens (militaires du rang), de ces huit néo-zélandais ou des ces douze australiens qui représentent le Pacifique sud dans les onze régiments légionnaires. Contrairement à ce que l'on pouvait attendre, aucun syrien ou aucun grec n'ont cherché, ces derniers mois, à porter le képi blanc. Ils ne sont toujours que deux grecs et quatre syriens dans l'institution.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires