L’espadrille, la Légion et Kolwezi

L’idée d’espadrilles « Légion étrangère » a été lancée à Valérie Goyenetche par un ancien képi blanc, membre de l’amicale des Pyrénées-Atlantiques des anciens de la Légion.

Modèle 2020 @dam è drôles

L’histoire commence dans les années 2010 avec un patient de son compagnon, Claude Bialas, kinésithérapeute à Anglet (64). Et se poursuit par le biais d’une discussion sur les accents. L’homme est ukrainien, ancien sous-officier. Il s’appelle Igor Semeniuk. La conversation les conduit à changer de continent. Rapidement, ils comprennent qu’ils étaient tous deux au Zaïre (devenu République démocratique du Congo) en mai 1978. Et que l’un a sauvé l’autre. L’ancien sous-officier du 2e REP, qui a sauté sur Kolwezi, a contribué à délivrer les Européens, otages de rebelles katangais. Dont Claude Bialas, alors adolescent et ses parents. Son père, belge, était enseignant au lycée Jean XXIII.
Cette rencontre inattendue bien des années après entre « le sauveur et le sauvé » a rapproché le couple de la Légion, au point d’adhérer à l’amicale des anciens. Et de fil en aiguille, Valérie qui a créé avec deux amies Dam é drôles (anagramme de Drôles de dames) au Pays Basque, entreprise spécialisée dans la fabrication « cousu main » d’espadrilles (classiques ou chaussures), a conçu en 2020 un modèle Légion étrangère (vert). Un deuxième (rouge) sort en début de semaine : www.damedroles.com et à la boutique de l'Institution des Invalides de la Légion étrangère (IILE, Puyloubier, 13).

Modèle 2021 @dam è drôles

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