La Russie un allié défaillant
« Un naufrage spectaculaire ». Ainsi est qualifié l’échec russe en Syrie par un officier supérieur français. Qui évoque également au passage le niveau de préparation du champ de bataille par le groupe Hayat Tahrir Al-Cham et ses sponsors.
Dépendance russe
Pour un diplomate, parfait connaisseur du dossier syrien, « Moscou a été incapable de défendre ses positions stratégiques ainsi que ses alliés.» La débandade des forces pro-Assad marque également un échec de la formation russe. En se reposant sur Moscou, le régime a négligé toute stratégie indépendante. Le peu de motivation des militaires syriens explique aussi la percée des troupes d’HTC.
Le chef du Centre de recherche politique et économique de l'Institut d'une nouvelle société russe explique aujourd’hui dans les colonnes du quotidien Moskovski Komsomolets que « la perte de la Syrie est certainement un coup dur. Cependant, nous ne pouvons pas être plus syriens que les Syriens eux-mêmes. Le régime s’est avéré pourri et l’opinion publique n’a pas assuré sa préservation, ce qui a finalement conduit au désastre. »
Signal pour l’AES
Comme évoqué, hier, cet échec syrien est scruté dans ces pays africains qui ont cédé aux sirènes russes. Un signal notamment pour les pays de l’Alliance des Etats du Sahel, en proie aux attaques terroristes (en recrudescence). Un tel scénario peut-il se produire au Mali, au Niger et au Burkina-Faso ? Les ingrédients sont là…
En outre, le réseau logistique reliant la Russie à ses alliés africains semble compromis en particulier si les bases syriennes étaient définitivement perdues. Les approvisionnements de matériel militaire et les transferts de troupes transitant souvent par les hubs de Tartous et Hmeimin. Un changement de route, occasionnerait une augmentation des coûts. Moscou peut-il se le permettre ?
Le cas syrien fait figure d’avertissement ; Moscou n’offre aucune garantie de succès et transforme souvent ses alliances en échecs.
Signal pour l’AES
Comme évoqué, hier, cet échec syrien est scruté dans ces pays africains qui ont cédé aux sirènes russes. Un signal notamment pour les pays de l’Alliance des Etats du Sahel, en proie aux attaques terroristes (en recrudescence). Un tel scénario peut-il se produire au Mali, au Niger et au Burkina-Faso ? Les ingrédients sont là…
En outre, le réseau logistique reliant la Russie à ses alliés africains semble compromis en particulier si les bases syriennes étaient définitivement perdues. Les approvisionnements de matériel militaire et les transferts de troupes transitant souvent par les hubs de Tartous et Hmeimin. Un changement de route, occasionnerait une augmentation des coûts. Moscou peut-il se le permettre ?
Le cas syrien fait figure d’avertissement ; Moscou n’offre aucune garantie de succès et transforme souvent ses alliances en échecs.
Photo : le président russe aujourd'hui lors de la Journée des héros de la patrie ; copyright : présidence de la Russie.