L’interview anti-française et homophobe d’Ilham Aliev



Tous les moyens sont bons pour le président azerbaïdjanais pour attaquer la France y compris l’homophobie. Revenant dans cet entretien avec un journaliste russe* sur la nomination, en janvier dernier, de Gabriel Attal à Matignon et celle de Stéphane Séjourné au Quai d’Orsay, Ilham Aliev dit « Un nouveau Premier ministre est nommé, et son mari ou sa femme, je ne sais pas qui est qui, devient ministre des Affaires étrangères… » 
Michel Barnier, successeur de M. Attal a également fait l’objet d’une attaque : « L’ex-Premier ministre M. Barnier, s’est illégalement déplacé au Karabagh après 2020. Toutes ces tentatives d’ingérence ont conduit à la crise de nos relations. » Mais lors de ce long entretien c’est au président de la République que le dictateur de Bakou s’en est le plus souvent pris.  A travers d’abord le soutien apporté aux Arméniens : « Macron les a aidés en 2020 ou en 2023, il les a soutenus, oui, peut-être en leur tenant la main ». Sorte d’arroseur arrosé, M. Aliev dont les collaborateurs ont entrepris une campagne numérique agressive contre la France, s’est plaint dans cette interview de « fake news » que subirait son pays.

Outre-mer français
A propos de l’outre-mer français Ilham Heydarovitch Aliev évoquant « le tsunami » qui a dévasté Mayotte, définie comme« une des îles de l'État comorien. Et la France la maintient illégalement. » Puis sur la Nouvelle-Calédonie « Lors des émeutes, ils ont tué 13 personnes, blessé plus de 100 et arrêté plus de 1000 personnes. De plus, les leaders du mouvement populaire ont été emmenés en France, où ils sont détenus dans des prisons. C’est-à-dire que c’est une dictature de Macron. » N’hésitant pas à affirmer que la France devient un « Etat en faillite. » Et de citer, pour renforcer son propos « l’échec en Afrique, dans la région du Sahel. On leur a dit adieu. Le Niger, le Burkina Faso, le Mali. Le Tchad est sur la liste. »
Terminant la réponse à l’une des questions de son interlocuteur par cette citation « Comme on disait à l’époque soviétique : commencez par l’autocritique ». Ce qui est loin de ressembler à l’omnipotent dirigeant du Caucase.

* Il s’agit de Dmitry Kiselev, de l’agence de presse russe Rossiya Segodnya et présentateur de l’émission Vesti Nedeli sur la chaîne de télévision Rossiya-1.

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