Rebelle à Vichy et aux Allemands, Geneviève Callerot disparait à 108 ans

Le 24 août 2018, une dame de 102 ans, pleine de fraîcheur, recevait l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur des mains de Gérard Fayolle, ancien président du conseil général de Dordogne (1992-94). La remise se déroulait au cinéma Le Studio de Saint-Aulaye, commune de 1300 habitants du Périgord où Geneviève Callerot habitait depuis 1920 (voir post du 25 août 2018).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père, sa sœur et elle-même ont fait franchir la ligne de démarcation toute proche à plus de 200 personnes. « Des jeunes, des vieux, des juifs, des Américains, des Anglais blessés de guerre... » expliquait-elle alors à France Bleu. Vichy et les autorités d'occupation considérant les passeurs comme des "criminels". Avec les conséquences liées à cette terminologie. Geneviève Callerot fut arrêtée mais ne fut détenue que trois semaines à la prison de Libourne (Gironde).



Raconter était un peu une deuxième vie chez cette agricultrice qui est l'auteure de six romans dont Deux filles sous la botteChronique d’une famille pendant l’Occupation, son dernier publié en 2018 (PLB éditeur).
Il y a deux ans encore, Geneviève Callerot, née au cœur de la Première Guerre mondiale, se rendait dans les collèges pour porter témoignage d’une époque douloureuse où les actes de courage restèrent marginaux.

Photo : Radio-France

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