Leur Camerone (4) : Jean Busnot
Poursuite de la publication de la série Camerone (30 avril) et de la vision qu'ont de cette célébration, des anciens ou des militaires en service actif ; qu'ils soient légionnaires, officiers ayant servi ou servant à la Légion. J'ai, également, sollicité des regards civils. Dont celui d'une jeune femme. Que nous découvrirons prochainement.
Aujourd'hui, suivons justement un non-militaire, Jean Busnot, chef d’entreprise, président de la fondation Maria et Jean Busnot.
Aujourd'hui, suivons justement un non-militaire, Jean Busnot, chef d’entreprise, président de la fondation Maria et Jean Busnot.
DR |
"Accompagné par la musique de la Sarabande de Georg Friedrich Haëndel, ils s’avancent sur la Voie
sacrée derrière le porteur de la main du capitaine Danjou et ses
accompagnateurs. A quoi pensent-ils ces légionnaires de tous grades et
nationalités ? Peut-être à leur vie antérieure qu’ils ont quittée
librement, pour servir la France avec honneur et fidélité. Peut-être aux
combats auxquels ils ont participé, durant lesquels ils ont vu tomber, à leur
côté, des camarades avec lesquels la fraternité d’armes n’était pas un vain
mot. Peut-être aux Anciens qui les ont précédés sur cette voie qui conduit à la
crypte où se trouve réuni le symbolisme le plus pur et le plus authentique de la
Légion, notamment les noms des batailles légendaires.
Peut-être aussi -mais le savent-ils vraiment?- que derrière eux, invisibles à la manière relatée par le capitaine Bourgin dans son poème, " Pour fêter Camerone, nos morts sortaient de terre et pendant une nuit redevenaient vivants. "
Peut-être aussi -mais le savent-ils vraiment?- que derrière eux, invisibles à la manière relatée par le capitaine Bourgin dans son poème, " Pour fêter Camerone, nos morts sortaient de terre et pendant une nuit redevenaient vivants. "