10 mai 1940, 5h35

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Ce vendredi, à l'aube, les Allemands attaquent la Hollande, la Belgique, le Luxembourg et les Ardennes françaises. C'était il y a quatre-vingts-ans. Aujourd'hui, les témoins sont rares. Le général Gamelin, qui commande les armées françaises, commente ainsi la "ruée germanique" (Centre-Presse) : " L'attaque que nous avons prévue depuis octobre dernier s'est déclenchée, les mots d'ordre sont, pour la France et tous ses alliés : Courage, Energie, Confiance." Devant le Sénat, dix jours plus tard, le président du conseil, Paul Reynaud espère encore : "Ayons confiance dans le chef de nos armées." 
Le talon d'achille, c'est justement les Ardennes où les blindés allemands déferlent. Non vers Paris mais vers la Manche pour prendre au piège les troupes alliées. Le front a été percé à Sedan, le 13. La Manche est atteinte par les envahisseurs le 21, Boulogne est prise le 24. La Belgique capitule le 28. Français et Anglais sont piégés à Dunkerque. 330.000 soldats français et anglais parviennent à embarquer. Le 7 juin, la Wehrmacht perce le front de la Somme. Une semaine plus tard, Paris est occupée. Après la percée de Sedan, le général Maurice Gamelin a été remplacé par Maxime Weygand.

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