Les journalistes de défense pointent « les dysfonctionnements » de la communication des armées
L’association des journalistes de défense (AJD) regrette dans une
« lettre ouverte » diffusée hier, les « dysfonctionnements
multiples et récurrents qui affectent la communauté des spécialistes de la
défense. Existant avant la crise, ils se sont aujourd’hui multipliés,
entravant de plus en plus l’exercice de notre métier. A l’évidence, leur
origine et/ou leur résolution relèvent de la responsabilité des grands
communicants du ministère des Armées. » Et de publier une liste « non
exhaustive :
- absence de réponse étayée en temps et en heure aux questions
posées
- sélection arbitraire des journalistes ayant accès à
certaines sources
- pressions exercées sur des journalistes, en particulier à
la suite d’articles ayant « déplu »
- mensonges, délibérés ou non, de la part des communicants.
- traitement sur le même plan des journalistes
professionnels et des influençeurs. »
L’AJD souligne que
le fait d’alimenter les journalistes professionnels « en temps et en heure
est la meilleure façon de lutter contre les informations erronées ou fake news. Que servir en priorité, voire
en amont, les spécialistes des questions de défense est aussi le gage d’obtenir
une information de qualité sur des sujets complexes qui nécessitent de la mise
en perspective. »