Disparition de Simone Vilalta, l'engagée

©Olivier Darrioumerie

C'est bien l'hiver de la Résistance ! Qu'elle soit extérieure ou intérieure. Et nous savons bien, tous, que le printemps ne reviendra jamais. Ce sont les derniers acteurs de la Seconde Guerre mondiale qui, aujourd'hui, sont en train de disparaître. Nous avons ainsi appris la mort de Simone Vilalta, décédée le 1er janvier à Hendaye (Pyrénées- Atlantiques). Trois semaines auparavant, elle avait eu 97 ans. En 1940, elle ne s'est pas contentée de refuser l'armistice, elle a ensuite demandé à son père de pouvoir s'engager avec lui au sein d'Honneur et Patrie, réseau constitué à Angers. Elle est arrêtée en 1943. Elle a vingt ans. Simone Chrisostome (de son nom de jeune fille) sera envoyée à Ravensbrück où elle ne deviendra qu'un numéro : 22 352. En 1945, elle pèse 30 kg. Lorsque les Soviétiques approchent, les nazis décident de vider les camps. Une abominable marche de morts-vivants débute. Si, la jeune femme parvient à rester en vie, c'est qu'elle réussit à s'évader avec une autre française, originaire de Bayonne. Elles seront retrouvées par l'armée soviétique, soignées puis confiées aux Américains. A Hendaye, la résistante miraculée se mariera avec un républicain espagnol et n'aura de cesse de témoigner de l'horreur. Jusqu'à la fin !

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