Les coups fourrés russes en Moldavie

 


Arrivée en tête au premier tour avec 42,31 % des voix. Maia Sandu, la présidente sortante pro-européenne a été réélue dimanche avec 55% des suffrages, face à un candidat soutenu par Moscou. Le Kremlin, selon des chiffres émanant du ministère de l’intérieur à Chisinau (capitale de la Moldavie) aurait engagé 90 millions d’euros pour soutenir son adversaire, Alexandru Stoianoglo.
Lors de ce premier tour de la présidentielle, les électeurs moldaves devaient également se prononcer sur l’adhésion à l’UE. Le « oui » sortait très difficilement gagnant avec 50,43 des voix. Mme Sandu avait ainsi commenté cette victoire étriquée, obtenue malgré « un combat injuste » et des « ingérences sordides ». Sous-entendues venues de Russie.

Actions de déstabilisation
Plusieurs personnes ont ainsi été arrêtées entre les deux tours de la présidentielle pour participation à une opération d’achats de vote. De même, le 31 octobre, 5 individus ont été interpellés alors qu’ils se préparaient à incendier des véhicules de police placés à l’entrée de la Commission électorale centrale. Toutes ces personnes sont originaires de Transnistrie*. Elles ont déclaré avoir été recrutées par « un homme vivant à Moscou » et leur ayant promis 5 000 dollars.
Une campagne de mails visant à discréditer la présidente sortante a aussi été mise au jour. Le service de renseignement moldave avait également émis des mises en garde contre de possibles fausses alertes à la bombe au sein des bureaux de vote ouverts à l’étranger.

*Partie sécessionniste 
de la Moldavie, qui s’est proclamée indépendante en 1992. Sous influence russe.
Photo : Maia Sandu, présidente de Moldavie ; source : Wikipedia.

Posts les plus consultés de ce blog

Sordide commentaire

Et Marie- Laure Buisson...

Nickel «  La métallurgie calédonienne est au bord du précipice » estime Alain Jeannin