L’impact de la guerre sur la démographie russe
La population de Russie, aujourd’hui de 146,1 millions d’habitants selon Rosstat pourrait tomber à 130 millions d’ici 2046, si l'on suit les projections de la même agence statistique russe. Il s’agit d’un scénario dit « du pire », l’institut gouvernemental estimant à 138,8 millions de Russes dans 22 ans.
Causes de cette baisse de la population, le nombre de soldats morts au front de « l’opération spéciale » que Rosstat n’évoque pas (dans la seule journée du 11 novembre, la Russie aurait perdu 1950 soldats), le départ de Russes à l’étranger (estimé depuis 2022 à 1,2 million), une faible immigration. Le quotidien anglophone, The Moscow Times estimait récemment qu’une « migration sans précédent pourrait être la seule chance d’enrayer le déclin démographique de la Russie.» Rosstat avance que la diminution naturelle de la population – où les décès dépassent les naissances – atteindra en moyenne 854 000 par an. Effectivement, le taux de natalité est faible : 1,5 enfant, loin des 2,1 nécessaires au renouvellement des générations. Le nombre de naissance de la première moitié de l’année 2024 est ainsi le plus bas depuis 1999.
Causes de cette baisse de la population, le nombre de soldats morts au front de « l’opération spéciale » que Rosstat n’évoque pas (dans la seule journée du 11 novembre, la Russie aurait perdu 1950 soldats), le départ de Russes à l’étranger (estimé depuis 2022 à 1,2 million), une faible immigration. Le quotidien anglophone, The Moscow Times estimait récemment qu’une « migration sans précédent pourrait être la seule chance d’enrayer le déclin démographique de la Russie.» Rosstat avance que la diminution naturelle de la population – où les décès dépassent les naissances – atteindra en moyenne 854 000 par an. Effectivement, le taux de natalité est faible : 1,5 enfant, loin des 2,1 nécessaires au renouvellement des générations. Le nombre de naissance de la première moitié de l’année 2024 est ainsi le plus bas depuis 1999.